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Chroniques épiques des Héros d'acier ...
 
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 Les aventures épiques de nos héros

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Lihin Cen Omen
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Lihin Cen Omen


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MessageSujet: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeSam 28 Avr - 0:51

Je m'y colle, comme je pense que personne ne va s'en charger sinon.
Je vais probablement oublier des détails, n'hésitez pas à compléter, sachant que nos persos savent également des choses qu'ils n'ont pas forcément envie de divulguer

Nous avons donc été conviés, Erick Vorhaken et moi-même, par Dorimar IV, pour nous demander d'accompagner un prêtre dans une expédition au delà du mur du royaume. Cette région est réputée pour être désolée, parcourue par des monstres et créatures aussi diverses que dangereuses, il faut donc à cette mission des hommes en qui Dorimar puisse avoir confiance, capables de défendre le prêtre, de prendre des initiatives, de faire une escorte efficace, mais légère pour ne pas attirer l'attention et voyager assez vite.
Seul le prêtre connaissant la nature exacte de la tâche qu'il aura à accomplir, nous sommes obligés de nous en remettre à lui. Nous nous voyons également confier le traité des peuples qui doit nous servir de laisser-passer si nous sommes amenés à rencontrer d'autres peuplades vivant dans ces lieux.
Bien que nous ne connaissions pas la nature exacte de la mission, nous savons en revanche la raison pour laquelle cette mission est déclenchée. Nos personnages n'ayant pas encore évoqué pleinement cet aspect, je le passe ici sous silence.

Nous voilà donc partis Erick et moi-même, par delà le mur tant réputé pour être le dernier rempart de notre civilisation contre les dangers qui rôdent à l'extérieur, sujet qu'Erick connaît fort bien puisqu'il a servi sur le mur durant de nombreuses années. Nous sommes accompagnés du prêtre, de 3 chevaux de monte, de 3 chevaux de bât, et de plusieurs ânes (le compte n'est peut-être pas bon, mais ça doit être à peu près ça).

Nous avançons donc dans ces terres désolées, évitant les endroits qui semblent dangereux, nous frayant un chemin dans les marécages, et alternant les rondes la nuit.
Après de multiples péripéties, nous avançons à travers d'anciennes ruines où nous sommes pris en embuscade par des hommes qui nous suivaient visiblement depuis le Royaume. L'affrontement nous voit sortir vainqueurs, mais suscite des interrogations auxquelles nous n'avons toujours pas de réponses.

Nous finissons pas atteindre la steppe des orks, où, après quelques négociations, nous arrivons à nous faire comprendre des orks et à rencontrer leur shaman et leur chef. Ils nous disent que ce que nous cherchons est encore plus au sud.
Nous nous y rendons et trouvons une immense citadelle fortifiée prête à tenir un siège en règle. À l'intérieur, nous sommes accueillis par des orks peu enclins à la discussion, et par un homme portant une armure de plates rouge : Gilgamesh.
Quelques amabilités plus tard, nous obtenons le droit de faire ce que nous ignorions que nous étions venus accomplir : le prêtre procède alors à un rituel complexe pour lequel mon personnage lui donne une plume sortie de son sac, et qui finit par provoquer la mort du prêtre, exténué, et la réincarnation d'un céleste, qui s'avèrera être un ancien héros de la bataille des cieux : Elerina Eveninfall.

Voilà pour le résumé de la première (ou les deux premières) séance(s). La suite plus tard, là, il faut que je retourne à mon dossier à rendre pour hier dernier délai !
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Lihin Cen Omen
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeDim 29 Avr - 2:02

Aussi surprise que mécontente d'être de nouveau incarnée, Elerina nous considère, tel une bête apeurée, comme de potentiels adversaires, en dépit de l'absence de gestes d'hostilité de notre part.
Nous parvenons à lui expliquer que nous ne savons pas plus qu'elle les raisons pour lesquelles elle a été ramenée à la vie. Les derniers mots du prêtre avant de mourir sont peu explicites : "Trouvez le véritable seigneur de Élion". (le rapprochement entre roi élémentaire et seigneur de Élion fut fait plus tard, IIRC, mais je peux me tromper)./ NOTE MJ : "trouvez le véritable seigneur d'Elion" question d'un joueur "mais ou ?" réponse "le roi élémentaire ..." le prêtre rend l'âme / C'est avec cette seule indication que nous devons décider de la prochaine destination de notre équipée.

Nous quittons le temple des batailles en nous mettant en route vers la steppe des orks, la courtoisie exigeant que nous déclinions poliment l'offre pourtant gentille et délicate de Gilgamesh de nous offrir l'hospitalité pour 3 jours au cours desquels l'ensemble des majordomes orks aurait été à nos petits soins (toute trace d'ironie dans cette phrase serait purement fortuite et indépendante de la volonté du rédacteur...).
Arrivés au campement des orks, nous finissons par décider de rallier le royaume nain, sur une assomption que le roi élémentaire serait le roi nain (assomption dont les contingences de réalisation échappent à la mémoire de votre servitrice...). /NOTE MJ / .+tard , Gylgamesh :" Le roi élémentaire ? hum, il s'agit selon moi du roi de la montagne, le roi Nain, vous trouverez son royaume audela du désert"/Nous partons alors, mais sommes poursuivis par des créatures démoniaques, dont au moins un démon/prêtre démoniaque/on n'est pas trop sûr, et plusieurs créatures d'ombre. Nous décidons de ne pas chercher l'affrontement, l'accomplissement de notre mission, au vu de son importance, passant avant tout. Mais Elerina ne l'entend pas de cette oreille, ses instincts de paladin l'emportant sur nos velleités d'éviter le combat.
Nous nous lançons donc dans la bataille, autant par souci de maintenir Elerina en vie que pour accire nos adversaires. Il s'avère que chacun de ces objectifs est accompli, l'engeance démoniaque décapitée par mes soins.
S'ensuit une mise au point avec Elerina qui crée la première dissension dans notre groupe : nous insistons Erick et moi-même pour qu'elle ne mette pas sa vie en danger, l'accomplissement d'une mission de plus haute importance que la simple extermination d'êtres maléfiques étant subordonnée à sa survie.

Nous poursuivons ensuite notre périple, qui ne tardera pas à être marqué par l'arrivée impromptue d'une camarade supplémentaire...

Mais c'est pour la prochaine fois, là, la pause est finie, je retourne à mon dossier, toujours pour vendredi dernier !

J'ai le sentiment que j'ai oublié un certain nombre d'éléments, merci à ceux qui s'en rappelent de les préciser ici, avant que je n'écrive la suite.
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Lihin Cen Omen
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeVen 4 Mai - 15:55

Pris dans les méandres d'un terrain que nous ne connaissons que depuis trop peu de temps, nous finissons par emprunter des chemins qui nous amènent soit vers des dangers, soit rallongent notre route, alors que nos vivres et notre eau s'amenuisent. L'arrivée dans le désert entourant la montagne où résident les nains n'augure rien de bon quand à l'amélioration de l'état de nos réserves.

C'est alors que nous faisons simultanément la recontre des vers des sables géants, des lézards de monte et d'une naine à cheval sur le second, poursuivie par le premier...
D'après une tactique appropriée à notre mission, consistant à éviter tout contact potentiellement dangereux, catégorie dans laquelle entre une naine poursuivie par un ver des sables géant, nous décidons d'esquiver la vague de sable et laisser l'infortunée à son sort.
Toutefois, nous trouvant sur le passage, nous finissons par être rejoints, à l'abri sur un platau rocheux, par celle qui s'avèrera être Tora Thurimson, fille du roi nain Thurim, et prisonnière des orcs depuis plusieurs décennies.
La rencontre est cordiale, amène et nous sympathisons immédiatement avec l'inconnue qui rejoint notre groupe dans l'instant. Le rencontre est tendue, les armes sur le point d'être dégainées, et il s'en faut de peu que le désaccord d'Elerina sur l'accueil à réserver à cette inconnue ne retourne contre elle la méfiance et l'animosité d'Erick et moi-même.
Malgré tout, les circonstances de la rencontre et la perspective de l'aide que Tora est susceptible de nous fournir achève de nous convaincre de l'admettre dans le groupe et de garder un œil vigilant sur elle.

Nous prenons alors conscience que plusieurs chemins s'offrent à nous pour traverser le désert : l'un, plus long, et l'autre, hôte de créatures peu enclines à la discussion.
N'ayant aucune affinité particulière avec le soleil de plomb et la chappe intenable de chaleur qu'il impose, je m'emploie à convaincre le groupe d'opter pour le second chemin, que nous empruntons, confirmant du même coup sa qualité de territoire des vers des sables. L'attaque est brève, mais intense, Tora utilisant ses facultés de magicienne et tout particulièrement ses affinités avec l'élément tellurique pour immobiliser la créature entre deux rocs, pendant qu'Erick, Elerina et moi-même nous employons consciencieusement à mettre à mal l'animal, terrassé en quelques instants. Ayant mis un peu trop de fougue à transpercer de mes deux épées la carapace du ver dans une attaque plongeante effectuée d'un saut depuis mon cheval, Erick m'aide à extraire l'épée restée plantée jusqu'à la garde entre les interstices de l'enveloppe protectrice du monstre.

Poursuivant notre route, nous arrivons alors en limite du territoire frontalier des nains, qui nous accueillent chaleureusement d'une volée de tirs de balistes qui abattent l'un de nos chevaux (remerciant ma dextérité à ne plus me trouver dessus en une seconde...) et clouent au sol Elerina qui s'était envolée afin de faire valoir sa qualité d'envoyée divine et d'antique héroïne de la bataille des cieux, lui infligeant de lourdes blessures.
Tora tente alors une approche diplomatique et, réussite à mettre en perspective à l'aune de l'entêtement des nains gardiens de la frontière, obtient de ces derniers de nous escorter jusqu'à la cité naine, capitale de leur royaume.
Le parcours est un peu plus calme, et permet à notre équipée de se reposer en profitant des bienfaits du voyage en chariot, à l'ombre d'une bâche de toile, que j'accepte avec gratitude. Ayant si peu d'affinités avec l'astre solaire, il aura en effet fallu qu'Erick me prête la protection des ses vêtements en plus des miens pour m'éviter de sévères brulures, qui sont malgré tout plus graves que les simples rougeurs qu'il aura subies en ne portant qu'une armure de plates en métal tout au long de notre voyage dans le désert...
Leto ne m'aime pas...

La citadelle naine en vue, nous passons a travers les rangées de golems de siège qui bordent l'allée permettant d'accéder à la cité, géants de métal figés dans des poses comiques, inhumaines ou horribles, certains mutilés par le passage du temps et l'érosion du sable. Le temps efface tout.
Malgré cela, les nains, robustes, et leurs cités à leur image, ont résisté, tant par pugnacité que par hargne, marquant la montagne d'une trace indélébile de leur civilisation. Nous pénétrons alors l'antique cité.


Dernière édition par le Mar 17 Juil - 16:08, édité 1 fois
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Lihin Cen Omen
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeLun 16 Juil - 17:54

Attention, la suite est super longue, je me suis lâché. Ceci dit, si ça vous plaît, n'hésitez pas à le dire, ça me ferait plaisir, parce que ça me prend énormément de temps. Donc, si ça n'intéresse pas vraiment la table que je fasse le journal, autant le dire franchement, que je ne perde pas mon temps non plus... bounce

Journal de la pénultième partie, donc (j'éditerai pour compléter ou corriger) :

"La cité naine, en elle-même, est un modèle d'architecture qui surprendrait bien de nos concepteurs et ingénieurs humains, tant construire une cité entièrement souterraine au sein d'une grotte pose des contraintes innombrables et qui échappent au savoir des nôtres. La cité est remarquable, irréelle, et pourtant si tangible lorsqu'on en foule le centre. Je me ferais la thuriféraire de la capacité de construction hypogée dont nos amis les nains sont les chantres incontestés si tel était mon rôle, mais non point telle étant ma place, j'arrêterai ici mon panégyrique. Nous autres humains sommes sans conteste bien meilleurs en poliorcétique, en sont témoins les champs de ruines qui jonchent tout le continent...
Adoncques sitôt nous voici en la cité naine, qu'une foule bigarrée nous observe, avec des yeux tous plus écarquillés les uns que les autres. Certains affichant un air méfiant, d'autres paraissant interloqués, d'autres curieux ou admiratifs, mais tous nous considèrent avec une circonspection proche de la crainte pour certains, de la déférence pour d'autres. Une princesse naine de retour d'exil, deux humains dont un capitaine aux aguets, en armure complète, et un céleste que d'aucuns auront reconnu comme l'être de légende qu'elle fut quelques siècles auparavant, il s'agit là d'une troupe assez hétéroclite pour ne passer inaperçue nulle part, pas même au milieu du désert.

Une délégation finit par nous accueillir, menée par le sénéchal du royaume, Firbur Main-De-Cendre, lui-même accompagné de Thanin Barbe-D'Or, conseiller de Sa Majesté Thurim. Le sénéchal nous propose une entrevue plus privative qu'au milieu d'une foule hétéroclite de badauds attirée par la perspective d'une nouvelle attraction qui semble si peu faire le quotidien de la plèbe naine.
Nous sommes donc invités à nous rendre escortés manu militari dans une salle qui a vraisemblablement une importance pour la race de Tora, puisque les blasons de toutes les familles naines y figurent sur le fronton : Main-De-Cendre, Pied-De-Sable, Libre-Songe, Barbe-D'Or, Main-D'Acier, et Vive-Lame.
L'entrevue qui se déroule à l'intérieur se déroule dans une ambiance chaleureuse, détendue et conviviale, le retour de Tora après 30 ans d'absence étant l'objet de réjouissances unanimes et sans ambages. Après avoir échangé quelques formules de circonstances, le sénéchal nous fait rapidement comprendre, avec les manières qui siéent à un digne représentant de la race naine, que notre venue, aussi inattendue qu'impromptue, n'est pas perçue comme une bonne chose, mais fait plutôt de nous les aruspices annonciateurs du malheur qui échoira sans nul doute à la nation naine par notre seule présence...

Malgré tout, la production du pacte conclu entre les nations à l'issue de la bataille des cieux, dont nous sommes détenteurs, achève d'affirmer notre venue comme un cortège diplomatique et contraint nos hôtes à nous offrir l'hospitalité. L'auberge centrale de la ville devient donc pour un temps notre lieu de villégiature, et l'aubergiste, perché sur sa chaise véhiculée par un complexe système de cordages et de poulies à travers toute la salle de son échoppe, notre amphitryon bien involontaire. Nous avons alors l'opportunité de voir un peu plus tranquillement la cité dans son ensemble, et de croiser, mais lors sans le savoir, Thurim, sous le couvert d'anonymat, rentrant le soir même d'un quelconque voyage, retour peut-être précipité par notre venue.

Nous finissons, après avoir fait montre d'une unité sans faille au sein de notre groupe, par passer une nuit bien méritée d'un sommeil sans rêves. Le lendemain, nous sommes alors conviés par Sa Majesté Thurim en personne, qui reçoit Tora comme sa fille bien aimée, si longtemps disparue, qu'il pensait avoir perdue, et en conséquence de quoi il était devenu l'ombre de lui-même depuis toutes ces années. Notre présence l'inquiète plus, car une telle délégation ne saurait être fortuite, et nos demandes (enfin, mes demandes, au nom de notre groupe), ne font que confirmer que la situation est grave. Mais, en digne suzerain, Thurim accepte d'accéder à ma requête.

Toutefois, les évènements ne pouvaient tourner ainsi en notre faveur avec une telle aisance. L'ouverture de la salle de la couronne nous révèle un coup que le sort nous jouait à nouveau : l'un des quatre orbes de la couronne élémentaire était manquant, celui de la Terre, dérobé, mais par quel personnage malveillant ?

Ni une, ni deux, Tora décide d'utiliser ses capacités de sorcellerie et ses affinités telluriques pour retrouver cet orbe si crucial au symbole du pouvoir que représente la couronne. Mais pire encore, cet orbe donne également la capacité à qui sait s'en servir de réactiver et contrôler l'ensemble des golems de siège qui forment la haie d'honneur désarticulée qui mène à la cité.
Tora parvient à localiser l'orbe et nous confirme qu'il est probablement encore entre les mains du voleur, qui lui-même cherche probablement à quitter la ville.
S'ensuit alors une coursé effrénée, qui à pied, qui en vol, qui à dos de lézard, afin de rejoindre le lieu supposé où le faquin est localisé, tandis que Tora poursuit l'usage de ses facultés mystiques pour anticiper les déplacements dudit scélérat.
Nous finissons par arriver, par nos moyens de transport respectifs, dans la chapelle par laquelle le fuyard a poursuivi sa folle échappée, alors que les gardes de la cité, menés par Griméus Main-D'acier [à confirmer], trouvent fort suspecte notre folle et diligente escapade, et décident de nous interroger à coups de carreaux d'arbalète qui sont décidément forts rapides pour rattraper des individus en fuite.
Ladite chapelle est en fait hôte de l'entrée d'un antique passage secret qui mène hors des murs de la cité, passage dans lequel nous nous engouffrons alors que les portes en bois massif de la chapelle retiennent encore les hommes de la garde devenus pour un temps nos adversaires fortuits.

Il est certain que le bandit connaît bien ce passage car il ne déclenche pas les pièges dont il est truffé et que nous ne manquons pas de d'esquiver certes avec adresse, mais parfois fort tardivement tant notre course est effrénée afin de stopper le fuyard avant qu'il soit définitivement hors d'atteinte.

Nous finissons par accéder hors des murs d'enceinte, et rattrapons Thanin Barbe-D'Or qui tient dans sa paume fébrile l'orbe de Terre, terrifié tant par notre détermination à le poursuivre que par ses alliés qui l'attendent. Des nains de Midnor et autre créatures abominables se tiennent là, enfantées de l'esprit torturé et émétique de l'ennemi héréditaire de Thurim : Van Aen Khaer le glorieux, devenu Lymsur le despote, dont le nom si terrible fut scellé et devenu imprononçable. Seul son titre, symbole du cacique au pouvoir dirimant qu'il représente pour le peuple de Thurim, reste gravé dans les esprits, telle une marque au fer rouge qui vous gène toujours, mais pourtant toujours prononcé à voix basse, comme si la crainte de l'évoquer attirait son regard oppressant, omniprésent, omniscient.

Que voulez-vous ? Sommes-nous des mécréants ? Des hérétiques ? Les héritiers d'une apostasie irréfragable envers des mythes qui ne sont pas les nôtres ? Non. Simplement, lorsque quelqu'un a une réputation, il doit être capable de la tenir. Et nous étions prêts, tous, à mettre la capacité de Lymsur à l'épreuve. Je ne l'appellerai pas le despote, car encore cela supposerait-il que cet individu soit capable de m'oppresser, de nous oppresser, moi et mes compagnons. Vous ne le trouverez pas appelé ainsi dans ce journal. Pour moi, c'est un titre qu'il avait encore à gagner pour le mériter dans nos paroles. Et vous verrez, à la lecture de mes mots, que ce qui peut vous paraître extrêmement prétentieux n'est qu'une juste mesure de la réalité. Celle qui fait tomber les rois et les tyrans, aplanit les montagnes et fait oublier l'histoire. Retenez ce nom : Lymsur. C'est le seul que l'histoire retiendra, si elle décide d'en retenir un pour celui que tous les nains ont nommé pendant des décennies le despote.

Nous avons donc affronté les troupes de Lymsur, immondes créations contre-nature, et avons fini par récupérer l'orbe de Terre, objet de toutes les convoitises. Notre victoire fut de courte durée, car une nuée de serviteurs ailés de notre ennemi obscurcit alors le ciel, et nous contraignit à nous réfugier à l'abri des murs de la cité, alors que le royaume nain s'apprêtait à faire face à une guerre qu'il voulait ne jamais voir déclenchée : celle que Lymsur avait toujours déclarée à Thurim, et à l'ensemble des nains.

Bien sûr, nous fûmes accueillis en héros conduits en cellule car notre rôle dans cette affaire était obscur et demandait à être éclairci.

Mais vous me connaissez. J'aime bien quand certaines zones d'ombre subsistent... J'ai donc pris sur moi de subtiliser l'orbe élémentaire à Tora, en vue de le ramener à son père, Thurim, afin que la couronne élémentaire soit une et entière, symbole de l'autorité royale.

(Je tiens d'ailleurs à ce propos à m'excuser sincèrement et publiquement auprès du maître des geôles d'avoir dû m'évader de la cellule dans laquelle il m'avait emprisonnée. Non pas que celle-ci ne soit pas solide et inviolable, bien au contraire, elle est parfaitement intègre et personne ne pourrait s'en échapper, croyez-moi. Mais, l'affaire était d'importance, alors, dans ce genre de cas, il faut savoir faire des exceptions, aussi ai-je préféré ramener l'orbe à son juste propriétaire. Mais si l'affaire avait été moindre, il m'aurait été bien évidemment impossible, croyez le bien, de sortir de cette prison, qui fait toute la fierté des constructions naines, tant dans leur solidité que dans leur fonctionnalité fort bien conçue. J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur. Je souhaite que ce passage soit diffusé à l'ensemble de la garde, afin que tous les hommes soient rassurés quant à la l'impossibilité de s'échapper de leur prison.)

Mais, lorsque Thurim revint pour assurer le général Voltang Main-D'acier que nous étions innocents et lui demander de nous relâcher, la scène qui s'offrit à son regard n'était pas celle propice à des réjouissances pour avoir retrouvé l'orbe, mais bien à une amertume alors que le traître qui avait permis une telle forfaiture était sur le point d'être exécuté..."
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeMar 17 Juil - 19:04

"Le général Voltang Main-D'acier, ayant découvert que son propre fils, Griméus, avait participé au méfait visant à la déstabilisation de la couronne, littéralement et politiquement, décida de sa propre initiative, de punir le traître vendu à l'ennemi en l'exécutant lui-même.

Je ne sais quel sentiment peut être celui d'un père qui doit abattre son fils, faisant passer son devoir de soldat au dessus des liens de sang, au dessus de son amour paternel, au dessus de la valeur de la famille, surtout pour un nain. Je ne saurais le décrire. Mais derrière la détermination qu'affichait le regard dur du général Main-D'acier, c'est l'abîme du désespoir d'un père qui tremblait, ébranlant l'être tout entier sur ses fondations.
Se réfugiant derrière son devoir d'homme d'état, mais déchiré en son sein pour cette décision impossible à prendre, Voltang Main-D'acier dut en plus subir la douloureuse épreuve de devoir défendre son choix devant son roi lui-même, qui ne le lui avait pas demandé.

Je crois que c'est là un magnifique exemple de la cruauté à laquelle le destin peut vous soumettre. C'est dans ces moments qu'il est parfois impossible de prédire l'attitude de quelqu'un qu'on pourrait pourtant croire bien connaître. C'est dans ces moments où la liberté pèse le plus à un homme, humain, nain, ork ou que sais-je encore, qu'on voudrait ne pas avoir le choix, pour avoir la certitude réconfortante de ne pas avoir à regretter d'avoir opté pour le mauvais. C'est pourtant là que l'on choisit son destin, c'est ce qui nous lie tous. C'est dans ces rares moments qu'on peut le contempler. Ces moments sont inestimables. C'est là qu'un homme fait face à lui-même. C'est là qu'un homme est magnifique.

L'exécution de Griméus Main-D'acier fut rapide et sans ornements. Mais la traîtrise était lancée, l'avanie était là et l'opprobre ne tarderait pas à suivre. Thanin Barbe-D'or n'était quant à lui pas un vrai traître, même si c'est par sa main que le forfait avait été commis. Son fils, Ogart, avait en effet été kidnappé par les nains de Midnor, et un odieux chantage avait été appliqué à l'encontre de Thanin, qui devait dérober l'orbe de Terre, ou voir son fils livré à l'imagination de Lymsur et ses troupes, destin peu enviable s'il en est.
Face à cet écartèlement, entre son devoir et sa famille, Thanin avait fait le choix inverse de Voltang Main-D'acier, celui de la prévarication, à risque de déshérence s'il ne s'y soumettait pas...

Thurim nous chargea donc de l'entreprise la plus risquée qu'il soit : aller retrouver Ogart Barbe-D'or, dit "Le Brave", et le ramener, tant pour la vie du pauvre nain, que pour le symbole politique que cela porterait, effaçant pour partie l'affront commis à la couronne aux yeux de la populace.

Pour cette expédition, au plus profond des territoires contrôlés par Lymsur, il fallait une troupe bien préparée et apte tant sur sa capacité de combat que de survie souterraine, à affronter les dangers du territoire des Midnor jusque dans les bras du prétendu despote lui-même.

Nous décidâmes que la troupe se composerait ainsi : à notre groupe devraient s'adjoindre trois mineurs, pour leur connaissance des galeries et leur capacité à les creuser, les étayer ou les faire s'écrouler, trois combattants nains, parmi les meilleurs, ainsi qu'un guide, le nain connaissant le mieux les cheminements sinueux des couloirs et cavernes du territoire des Midnor. Tous devaient être volontaires, à peine d'être rejetés de cette communauté mue par un fol espoir de réussite autant que par inconscience des dangers.

Nous fîmes ainsi la connaissance du maître des forges de la cité, Dolun Libre-Songe, dont le fils, Heînir, semblait être le plus qualifié pour remplir la fonction de guide. Dolun nous fit montre d'une hospitalité toute naine, à la hauteur de son caractère bourru : son fils Heînir semblant ne pas retenir la meilleure place dans son estime, il mit un point d'honneur tant à nous agonir de reproches, sous couvert d'outrage aux bonnes mœurs naines dont nous étions immanquablement les auteurs, qu'à s'engager à nous forger un équipement digne des meilleurs guerriers de sa race. Après un moment fort distrayant à jouer avec la fierté du forgeron et de ses disciples, nous partîmes nous-mêmes en quête d'Heînir le chasseur.

Heînir ayant accepté d'être notre guide, notre compagnie fut complétée par trois mineurs apeurés, mais à l'honneur sans faille, et par trois guerriers, dont un vétéran aguerri, un jeune compétent quoique manquant sans doute plus d'expérience que de panache, et un vieux guerrier un peu fou dont les motivations à s'aventurer sur les terres des Midnor étaient d'y combattre avec honneur une dernière fois.

Nous partîmes donc pour les souterrains, en quête de la vie d'un nain qui devait peser bien lourd pour risquer ainsi la vie de huit autres de leurs congénères, deux humains et une héroïne céleste des temps anciens.

Les dangers principaux étant, outre les nains de Midnor, les ombres des roches, créatures pouvant surgir de nulle part dans ces galeries, un ordre de marche fut établi par Erick et nous nous engouffrâmes un peu plus avant dans les profondeurs obscures des cavernes naines..."

La suite et fin cette semaine, avant la partie de samedi.
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeVen 20 Juil - 13:08

Bon, c'est du vite fait, mais j'ai vraiment trop peu de temps pour faire mieux. Avec toutes mes excuses. [Edit : corrections du MJ intégrées. Je ne voulais pas trop détailler, mais certains éléments n'étaient peut-être pas des détails.]

"La première rencontre de notre périple fut étrange, mais notre guide la jugeait importante et avait insisté pour que notre périple passe par elle. Angrobe. Une vieille femme recluse de la civilisation, ayant pour compagnons les ombres des roches, dont certains faisaient office de chiens de garde. Et qui avait été frappée du don, à moins que ce ne soit une malédiction, de pouvoir voir des choses loin dans l'espace et le temps, et répondre aux questions sur le passé et l'avenir, avec cette singularité cryptique qui font de toutes les personnes ayant ce troisième oeil, des Sibylles, quand ce ne sont pas des Cassandre...

Angrobe répondit à nombres de nos questions, après que chacun lui ait fait don de quelque chose de précieux. Certains firent des cadeaux utiles et donc précieux pour elle, d'autres se prirent au jeu et lui confièrent des choses qui n'auraient jamais dû échouer entre ses mains. Heureusement, le destin veille à rectifier certaines erreurs... et fait de certains plus que d'autres son instrument fortuit.

L'ampleur de notre quête semblant faire écho à des éléments fort importants, ses efforts pour tenter de percer ses mystères s'avérèrent particulièrement éprouvants et elle nous congédia bientôt, après nous avoir indiqué trois chemins possibles pour atteindre la citadelle de Lymsur : le premier, suicidaire, nous amènerait devant ses portes. Envisageable pour un assaut frontal, mais pas pour une petite troupe telle que la nôtre. Le deuxième passait droit au milieu du territoire des ombres des roches, avec force difficulté à éviter le combat, surtout au vu de notre équipée dont plusieurs membres n'étaient guère rompus à la discrétion et la subtilité. Le troisième chemin nous faisait passer par un endroit dans lequel "nous devrions nous affronter nous-même". Cette dernière option fut catégoriquement refusée par Erick, qui nous promit qu'il serait amené à nous tuer si nous devions être conduits à connaître certains éléments de son passé. Malgré tout, l'option des ombres des roches fut refusée par Tora, qui la jugeait trop dangereuse et l'escarmouche trop certaine dans ce cas. Erick dut se plier au choix du plus grand nombre et accepter d'affronter ses démons, non sans avoir menacé de quitter l'expédition, risquant ainsi de l'affaiblir d'un combattant et se mettant lui-même en position de faiblesse, seul au milieu d'un réseau de cavernes qu'il parcourait pour la première fois et dont les dangers étaient multiples. Toutefois, il n'abdiqua pas totalement et accepta cette option à la condition de passer une heure après nous.

Sur le chemin, lors d'un passage s'ouvrant sur deux galeries, nous fûmes pris dans une embuscade des Midnor, nains aux corps torturés assemblés de chairs d'origines diverses et d'autres matériaux un peu moins vivants encore, qui nous attaquèrent par les deux embranchements de la caverne. Le combat fut mené avec une tactique exemplaire de notre côté, forçant nos ennemis à avancer pour limiter leur nombre au vu de l'étroitesse du boyau, puis les repousser dans le trou béant que Tora venait d'ouvrir par magie tellurique, crevasse s'ouvrant sur une grotte inférieure dans laquelle plus d'un tiers de nos opposants chut. Nous achevâmes le reste des troupes, non sans qu'Erick ait récupéré une curieuse épée plantée en travers du crâne de l'un des nains qui la portait tel un ornement.

Nous continuâmes notre chemin en direction de la voie choisie par Tora, dans laquelle les spores étranges qui poussaient spontanément en plusieurs endroits allaient s'avérer l'ennemi le plus mortel de cette expédition. En effet, peu après avoir trouvé un emplacement à peu près propice afin d'établir un campement pour y dormir, plusieurs d'entre nous s'éloignèrent pour s'assurer que la zone était sûre et dépourvue d'ennemis. C'est ainsi que Tora et Heînir partirent en exploration, et ce ne fut que quelques heures plus tard que nous commençâmes à nous inquiéter. Nous finîmes par les retrouver, mais ils étaient hors d'atteinte, engagés trop avant dans une grotte envahie de champignons dont les spores plongeaient quiconque les respirait dans une profonde léthargie. Nous mîmes donc un temps conséquent en brûlant et arrosant généreusement d'alcool (qui était sensé raviver le moral des troupes en cas de découragement), avant de pouvoir attraper Tora et Heînir via des cordes et les extraire de la grotte dans laquelle une abondante couche de spores avait déjà entrepris de faire de notre guide et sa princesse leur prochain terreau. Les longues années passées chez les orks avaient fait de Tora une guerrière robuste, et elle était pourtant en fâcheux état lorsque nous la retrouvâmes, mais en vie. Heînir, quant à lui, n'eut pas cette chance. Privés de guide, nous envisageâmes les probables complications pour la suite de notre expédition que son absence ne manquerait pas de provoquer.

Nous perdîmes une journée pour que Tora soit à nouveau capable de marcher et soit un peu plus qu'un fardeau à traîner. Ce délai allait être fatal à une personne de plus...

Ayant pris conscience du danger que représentaient les spores, nous eûmes au moins la prévenance de ne pas nous aventurer à la légère dans la salle qui devait être l'endroit qui avait fait l'objet de tant de discussions : la grotte qui, envahie de spores, allait assurer des illusions à quiconque succombait à leur emprise. Affublée d'un bassin en son centre, et dépourvue d'autre issue, cette pièce n'offrait qu'une seule voie de sortie, sous-marine.
Tora utilisa une grande partie de son pouvoir géomantique afin de retourner la terre de la caverne, emprisonnant sous le sol les champignons et nous assurant ainsi un passage plus sûr après que le nuage de spores provoqué par ce labour magique soit retombé.
Nous gravâmes dans le sol les indications à suivre pour sortir, afin qu'Erick bénéficie lui aussi, même une heure plus tard, des pouvoirs de Tora permettant d'explorer magiquement la terre et ainsi connaître le cheminement possible en son sein pour poursuivre notre route.

Puis, protégés de linges imbibés d'alcool, nous traversâmes en courant la pièce et plongeâmes, nageant sans pouvoir profiter des poches d'air saturé de spores, pièges mortels pour ceux dont les suffocations appelaient une goulée d'oxygène. Une cinquantaine de mètres en apnée plus loin, nous débouchâmes enfin à l'air libre, sur les rives qui menaient directement à la cité des Midnor. Erick nous rejoignit, le temps que nous explorions précautionneusement les environs afin de reconnaître le terrain tout en évitant le regard des milliers de créatures volantes, démons issus de cocons accrochés au plafond et cultivés là par Lymsur comme on élève du bétail.
Des tambours en rythme se faisaient entendre au loin, sinistre requiem dont la fin signifiait l'exécution d'un condamné. Et qui d'autre pouvait être ce condamné, à part Ogart, que nous étions venus chercher ?

Mêlant discrétion et hâte, nous parvînmes à deviser d'une route pour escalader les parois et atteindre la cité, avec autant de célérité qu'une progression discrète le permettait. Le comportement d'Erick, à cette occasion, sembla montrer une attirance peu commune pour l'épée qu'il avait récupérée, lui qui semble considérer toutes ses armes comme de simples outils. Elerina affirma quant à elle reconnaître cette épée, une ancienne épée démon qui avait déjà sévi lors de la bataille des cieux. Redoutant que cette arme ne nous attire plus de problèmes qu'elle n'en résoudrait, je lui fit tomber son arme à l'eau, et quelle ne fut pas ma surprise de le voir plonger pour la récupérer, faisant au passage un vacarme qui ne manqua pas d'alerter l'attention des monstres volants et nous força à nous dissimuler de longues minutes avant de les voir repartir en quête d'autres proies.

Trop lente. Notre progression fut trop lente, mais elle était surtout grevée d'une journée de trop pour pouvoir atteindre notre but dans les temps. Quant nous atteignîmes le coeur de la cité, devant l'immense palais d'obsidienne adossé à flanc de caverne, les tambours s'étaient tus, et s'avançait Ogart.

Au milieu d'un immense échiquier déformé, dont les méandres répondaient aux circonvolutions torturées d'un cerveau fou, et qui faisait office de parvis au palais, s'avançait une nouvelle pièce à jouer. L'échiquier était déjà garni de quantités de pièce d'échec, qui étaient toutes des êtres vivants torturés et maintenus en vie par quelque maléfice afin de continuer à souffrir, les entrailles écartelées, une tour représentée par un homme au crâne taillé en créneaux, d'autres aux formes plus improbables encore, toutes éviscérées, équarries, écorchées, écartelées, comme un immense champ érigé à la gloire de la torture et la folie.
Ogart, encastré sur une pièce métallique, le torse béant, les entrailles palpitant offertes à la vue, avait déjà fait l'objet de la cruauté de Lymsur, et prenait à présent sa place dans un jeu qui se jouait entre deux adversaires invisibles.

Lymsur descendit les marches de son palais, juste derrière ce qui restait du pauvre Ogart Barbe-D'Or, nous annonçant notre échec et sa suprématie. Face à celui que tous appelaient le despote, nous nous enfuîmes, n'ayant plus de rôle à tenir en ces lieux.

Pourtant, la voix de Lymsur résonnait dans toute la cité et exhortait Tora à venir s'asseoir aux côtés de son ancêtre et prendre une place légitime, comme sa digne héritière. Victime d'un sortilège probablement lancé par Lymsur lui-même, j'encourageais alors Tora à aller affronter cet adversaire contre lequel j'était pourtant bien certaine qu'elle n'avait aucune chance.

Écoutant mes mots, prononcés bien malgré moi, et encouragée par Elerina chez qui la vue de tout être malfaisant appelle irrésistiblement le besoin d'occire et de défaire le mal, Tora fit demi-tour, et, portée par Elerina qui prit son envol, revint directement vers Lymsur, pendant qu'Erick et moi combattions une abomination de plus issue de l'esprit malade de l'ancêtre lointain de Tora. Tora, dans un geste d'une abnégation incroyable, détourna irrémédiablement son cristal de vie afin d'en faire une arme létale qu'elle planta en plein coeur de Lymsur, portée jusqu'à lui par Elerina qui ne put échapper plus longtemps aux nuées d'êtres ailés maléfiques qui la déchiquetèrent. Lymsur fut désintégré en même temps que le cristal, d'un coup, et ses créations s'arrêtèrent toutes de fonctionner, telles des marionnettes figées dans des expressions grotesques passé le départ du marionnettiste. C'est la seule chose qui empêcha les créatures volantes, éclatant telles des ballons trop gonflés, d'achever Elerina, et c'est face à ce monstre que nous affrontions Erick et moi, désormais arrêté comme un jouet brisé, que je réalisais que Lymsur était tombé. Celui que tous considéraient comme le despote venait de voir son règne s'achever.

L'immense cité ne vit pas longtemps vacante la place de régnant, puisque de la pierre d'obsidienne s'extraya (note : passé simple inventé, alors, je mets ce que je veux...) alors un dragon, Obsidian, le maître de Tora, qui fit voler le palais en éclats d'un négligent coup de queue, et s'adressa à nous. Il répondit à nos interrogations, puis nous annonça qu'il allait s'installer en ces lieux, désormais purgés de toute présence maléfique. Il nous fit également cadeau à tous, et surtout à Tora, d'un cristal de vie. Il fit également un cadeau supplémentaire à Erick, à ma demande, en le débarassant de l'emprise du démon qui possédait bel et bien l'épée qu'il avait récupérée, et lui octroyant la possibilité de choisir le destin de cette arme. Elle fut donc détruite, broyée entre les griffes du dragon, libérant par là-même la créature démoniaque emprisonnée en son sein depuis si longtemps. Cette dernière ne pourrait ainsi plus nuire à un autre porteur de l'épée désormais brisée. Puis, après une longue et passionnante discussion avec un être aussi sage, l'un des derniers dragons, nous reprîmes notre chemin vers la cité naine.

Nous y fûmes accueillis en héros, et bien qu'Ogart et Heînir étaient tombés, la fin du dictat de Lymsur fut l'occasion d'une liesse pour tous les nains qui célébrèrent avec faste cet évènement.

Thurim nous accorda alors ce que nous avions demandé, et, après deux jours passés à régler les derniers détails, nous partîmes en compagnie du capitaine Valdemard de la compagnie des Quatre Vents..."
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Erick Vorhaken
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeVen 31 Aoû - 10:50

*Le journal dans les mains, Erick observe un moment la couverture élimée, semblant hésiter sur la conduite à adopter. Finalement sa main se dirige vers l'ouvrage et il commence à tourner lentement les pages une à une après les avoir lues avec attention. Jusqu'à la fin son visage reste impassible [HRP : contrairement au joueur qui a bien rit à plusieurs reprises], silencieux il contemple encore la dernière page écrite de la main de Lihin pour finalement se décider à prendre la relève*

1er récit du d’Erick Vorhacken, Capitaine de l'Etoile de Leto
Nous avons quitté Thurim pour prendre le bateau, trajet dans le désert qui s'est déroulé sans encombre si l'on omet les habituels problèmes de brûlures de Lihin. La citée portuaire située à une journée de marche à l’ est un petit village de marins composé tout au plus d'une soixantaine de maisons décrépies et de cabanes. Sans organisation ni défenses particulières le seul intérêt de l'endroit est le port d'où nous sommes partis.

Le capitaine nous accueilli correctement, mettant à nos dispositions des cabine le temps du voyage. Chose curieuse, mais qui s’expliquât par la suite, il nous fut demandé de nous débarrasser de tout objet permettant de faire des flammes. C’est ainsi que nous commençâmes à voguer. Voguer peu de temps en réalité puisque rapidement le bateau à quitté les flots pour l’élever dans les airs. Chose curieuse il est vrai, mais avérée : existe des navires dont la propriété est de pouvoir voler et ainsi de quitter le monde tel qu’on le connaît pour se rendre vers d’autres sphères (planètes ?).

Lorsque l’on quitte nos terres vers le ciel on rencontre une curieuse barrière dans laquelle semblent assoupis des milliers de monstres titanesques issus des cauchemars d’un fou. Cette barrière ne peut être franchie qu’en un seul point : une porte défendue par un gardien monstrueux qui ne laisse passer que ceux qui lui présentent un médaillon particulier.

Une fois cet endroit quitter s’étend une gigantesque mer d’un liquide déflagrant appelé flugiston. Orange, et comme veinée de sang, cette mer à la propriété d’être parfaitement indifférenciée de l’air qui devrait la recouvrir. Nous voguons donc dans le flugiston.

Sur le trajet nous avons étés attaqués par un navire esclavagiste. Ce navire était en réalité une créature vivante, sorte de gigantesque calamar, forcé par un moyen inconnu à se comporter en bateau. Le chef de ce navire était un Ilithide, c’est à dire une créature ressemblant à un humain dont la tête aurait été remplacée par un poulpe de couleur bleue. Dotée de pouvoir magiques elle avait asservi des prisonniers qui lui servaient de marins et à tenté de faire de même avec nous, réservant un traitement de faveur à Lihin qu’elle voulait tué. Débarrassé d’elle, c’est le navire qui s’est éveillé pour nous attaquer. Une flotte d’elfes Eldar est alors intervenue pour nous protéger et récupérer les prisonniers *suit une description des Eldars et de leurs navires*.

Nous nous dirigeons donc vers Sigil, une citée située au milieu des mandes et dans laquelle les puissances n’ont pas le droit d’établissement. Là nous devrons chercher Maël d’Elion.

Il y a à Sigil un jeu dangereux de guildes et d'ambassadeurs des puissances. Nous devrons être prudents.
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Lihin Cen Omen
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeVen 12 Oct - 22:10

Nous finîmes par atteindre le Roc de Braal. Le Roc de Braal en lui-même est situé dans le monde d'Abeir-Toril, qui est le théâtre de la guerre entre la déesse Séluné et sa sœur Shar. De ce promontoire rocheux, on peut apercevoir Séluné, un astre étrange éponyme de la déesse, et qui entraîne dans son sillage une multitude de fragments brillants, appelés larmes de Séluné. Vous n'avez pas pu manquer ce spectacle féérique depuis le roc.
Nous y rencontrâmes la dernière personne pour laquelle Thurim avait payé le coût de nos pérégrinations. Le sorcier, arcane et marchand, Demesterios, comme semble-t-il nombre de ses semblables, était dépositaire de l'accès à un portail nous permettant d'atteindre Sigil, et, après une discussion courtoise dans ses appartements, nous y envoya. De ce point, les décisions concernant la suite de notre voyage nous appartenaient alors.

Sigil.
La cité des portes.

Si vous avez quelque doute sur des évènements se déroulant quelque part sur votre monde ou plan ou que sais-je encore, et vous pensez que le tour que prennent les choses est particulièrement nébuleux et étrange,
Si vous pensez que ce qui vous entoure a franchi l'étroite limite qui sépare l'exotisme de la folie ou l'étrangeté la plus absconse,
C'est que vous n'êtes jamais venu à Sigil. Une fois un pied posé ici, vous êtes assuré ce qui se déroule ailleurs reste dans le domaine de ce que l'humain ou l'être intelligent est capable d'atteindre en restant raisonnable, sinon loufoque ou burlesque.

Ici, on sort de ce cadre. Et ce qui pourrait paraître un joyeux patchwork de tendances diverses s'avère, derrière des dehors bigarrés, être un camaïeu de gris tendant vers le noir obscur couleur de néant...
Pire, on y ressent comme un malaise permanent tant tous ceux que vous y croiserez semblent participer de ce carnaval torturé des extrêmes cauchemardesques que l'humanité semble pouvoir atteindre.

Les diverses factions de Sigil ne sont que le fer de lance de ce paroxysme des vicissitudes du vivant. Elles sont l'élite des fous, les avatars de l'extrême, les chantres du malaise fait homme.

La ville, en elle-même, porte le nom de la forme que la nature, ou l'âme torturée qui l'a conçue, lui a donnée. Celle d'un tore sur la face intérieure concave duquel la cité s'étale, sans jamais que quiconque ne tombe ni n'ait la sensation d'avoir la tête en bas. S'enroulant sur elle-même, Sigil n'a d'autre vocation que d'être la manifestation de la circonvolution, avec sa capacité toute particulière à vous faire tourner en rond... Et le centre de la cité est par conséquent absolument vide. Ce ne sont pas que des syllepses architecturales, croyez-le bien, tant le sort de la cité s'impose à ceux qui la visitent, menace de synecdoque imposée et bien tangible de la ville sur ses habitants...
En fait, voici la description la plus fidèle de Sigil : la cité est sans dessus-dessous en permanence, le centre de la cité est un vide béant, on ne peut qu'y tourner en rond et c'est impossible d'en faire le tour. Les gens n'ont ni les pieds sur terre ni la tête dans les nuages, et l'ascension rejoint à un moment ou un autre la chute.

Nul besoin de s'attarder en ces murs dans ce cas, n'est-ce pas ? Hé bien, c'est là toute la force de la cité : sa structure même la sert jusque dans sa capacité à y confondre les esprits même les plus clairs et les engoncer dans une fange d'incertitude et de circonspection où les repères habituels sont balayés.
Ainsi, ne connaissant rien à la cité, et ne sachant comment trouver la voie qui nous conduirait à celui que nous cherchions, Mael d'Élion, il nous fallut tenter un début d'entreprise, quel qu'il soit, sans savoir par quoi commencer.

Nous fîmes la connaissance de prêtres de Laodycée, notamment de Valina, dans le quartier de La Ruche par lequel nous arrivâmes. Nous les aidâmes dans leur mission d'aide aux plus démunis, en échange d'un toit pour la nuit, concept pourtant inconnu à Sigil (je parle tant du toit que de la nuit…). Nous fûmes dérangés dans nos remerciements à la déesse par un groupe de brutes prétendant faire régner l'ordre, l'Harmonium.
(Aparté : C'est atterrant de voir avec quelle régularité et quelle morne banalité les factions qui se font un devoir d’accomplir le plus de mal et de destruction possible s'emploient à prendre les noms les plus antithétiques à leurs penchants.)
Ici, il ne s'agit que de servants du chaos le plus total, le prétexte de faire régner l'ordre servant à justifier tous les agissements et notamment les plus abjects. Leur surnom de "têtes de bois" leur va bien mieux… Nous évitâmes toute esclandre toutefois, soucieux de ne pas attirer sur nous plus d'attention que n'en était déjà.

Notre seul lien était le message à délivrer un message à un certain Isis Laventis. Nous apprîmes qu'il allait lever le camp, tout général qu'il est, et nous hâtâmes donc à le rejoindre, malgré les tentatives des assassins au service de Pasifaë la Ténébreuse venus nous intercepter. Comme je l'avais dit, nous ne tarderions pas à être repérés. Le rôle de Pasifaë dans la chute des puissances célestes est toujours aussi ambigu, et je me refuse à croire à une explication aussi simpliste que l'avantage de puissance et de domination tiré de la chute des principes contraires, pour ne pas dire ses rivaux… Ses assassins étaient toutefois bien plus expérimentés que les argousins habituels, manipulant dès lors la magie et l’illusion, capables de se rendre invisibles, et fervents servants dont les âmes furent récupérées après leur trépas par leur Déesse.

Le général Laventis profitait d'un repos au Gymnase avec ses hommes avant de devoir rejoindre sa faction au fortin des carcers, les mondes-prisons. Des rumeurs persistantes émanant de sources variées évoquent des rébellions et des évasions provenant des carcers, et c’est d’ailleurs le motif pour lequel le général était rappelé là-bas. Je ne serais qu’à moitié étonnée que nos pérégrinations à venir nous amènent là-bas, tant notre propension à aller là où se trouvent les ennuis est grande.

Au Gymnase, lieu de tous les plaisirs, nous rencontrâmes Arina, membre de l’Ordre Transcendantal, une faction épicurienne qui postule que l’acte doit suivre immédiatement la pensée. Bonne idée. Comme ça, si j’ai envie de tuer tous les membres imbéciles des autres factions, je pourrai toujours me justifier…
La partie du Gymnase occupée par des bains publics, sitôt vidée des hommes de Laventis, fut littéralement prise d’assaut par une congrégation de haut vol de la Mort Rouge, les Rectifieurs comme ils se font appeler, les bourreaux. Tatoués, l’air aussi sec que le regard, ils sont l’endémie la plus symbolique des gémonies que représente Sigil. La torture est pour ces exécuteurs un art qu’ils voient comme un raffinement, qu’ils apprécient pour le geste, et dont, je suis certaine, ils sont extrêmement dispendieux…
Nous ne nous attardâmes donc pas au Gymnase, n’ayant pu tisser de réel lien avec notre seul contact sur place, et ayant en contrepartie rencontré nombre de gens peu fréquentables, dont par exemple les Xeoxect, dont le langage se dispute à leur esprit en ce qui concerne la folie et l’inintelligibilité.

Nous reste à rencontrer, pour parachever le tableau de cette assemblée :
• Les Affranchis
• Les Hommes-Dieux
• La Fraternité de l’Ordre
• Les Révolutionnaires
• La Garde Fatale
• Les Hommes-Poussière
• La Libre Guilde
• Les Marqués
• La Morne Cabale
• Les Signeurs
• Les Sensa
• Les Scorpions, le Crâne et les Communards s’ils existent encore…

De belles rencontres en perspective. Si encore, face à tout cela, notre groupe était uni…

À compléter et/ou corriger évidemment, comme d'habitude.
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeMer 21 Nov - 19:39

Comme pour faire écho à ma dernière remarque, Tora décida de s'éclipser en pleine nuit en ne prévenant aucun d'entre nous, et c'est au petit matin que nous découvrîmes sa couche défaite, mais vide de son occupante. Nous ne pouvons que supposer que c'est à la suite d'un étrange rêve qu'elle s'est éveillée et est partie, songe que nous fîmes tous, ce qui interroge fortement sur la nature surnaturelle de ce phénomène. Dans ce rêve, nous revîmes cette scène de l'antique bataille des cieux, au cours de laquelle, à l'arrivée des célestes, tous s'agenouillèrent pour témoigner leur gratitude aux envoyés des Dieux venus les aider. Tous sauf un. Cet homme, pour son affront, aurait dû être tué par un elohim, mais le rayon de lumière de l'être céleste fut détourné, sans qu'il soit possible de déterminer l'origine de cette intervention. Il fut à la place effacé, oblitéré de la réalité, comme s'il n'en avait jamais fait partie. Pour cette raison, il semble impossible de se remémorer ses traits ou de l'identifier. Toutefois, la seule existence de ce rêve semble indiquer qu'une Puissance est à l'œuvre, sans quoi il eut été impossible de se rappeler de la simple existence de cet homme. Au cours du même rêve, nous vîmes un homme portant une pelisse, descendant d'un homme arborant lui-même cet étrange atour, et général de Dorimar du temps de la bataille des cieux. Cet homme, accompagné d'une petite fille, vint interrompre l'histoire contée à deux autres petites filles par un archiviste aux yeux dorés, en leur disant qu'il était temps de partir. La mention de cette fillette accompagnant l'homme semble mettre Erick mal à l'aise, comme s'il semblait avoir connu la fillette, mais il fut bien évidemment impossible d'en savoir plus.

Le problème le plus urgent concernait de toutes manières non pas le passé obscur de notre compagnon, mais bien la disparition d'une autre, et nous entreprîmes de nous mettre à sa recherche. Une femme créature (?) accoudée au comptoir, portant les traits distinctifs d'une femme, mais très aigus, et également des cornes, attira notre attention. Elle portait le sigle de la Libre Ligue. Une discussion avec elle ne nous apprit rien de satisfaisant sur les tenants de la disparition de notre amie et alliée, mais fut néanmoins intéressante, puisque cette nous en apprit un peu plus sur une personne qui pourrait nous aider dans notre quête, Erin Flambenoir Montgomery, à la tête de l'assemblée des orateurs, et membre des Sensa.

Nous décidâmes de nous rendre sur les lieux où Tora fut vue pour la dernière fois par un quidam quand, peu après, nous fûmes attaqués par des Xeoxect, à nouveau, qui nous accusaient d'être responsables de la disparition et mort de plusieurs des leurs, du simple fait de la simultanéité de notre récente présence et de ces disparitions. Pardon. Qui nous accusaient, disais-je, de la simultanéité de notre plusieurs simples des responsables et leurs récente présence de mort de ces disparitions le fait de la disparition. C'est plus clair, n'est-ce pas ? Non ? Ah, pardon. Du simple responsable de leurs plusieurs disparitions de la récente présence le fait de ces disparitions et de la simultanéité de notre mort. Oui, c'est mieux, excusez-moi.

Après avoir donc fait les frais de ne pas être accompagnés d'un linguiste confirmé, nous parvînmes tout de même à les convaincre de nous laisser éclaircir ce mystère pour prouver notre bonne foi, tout en suspectant que la disparition de Tora pouvait tout à fait avoir un lien avec celles des Xeoxect, ayant vraisemblablement pris place dans le même quartier. Nous décidâmes d'entamer nos recherches par la morgue, afin de confirmer la mort des Xeoxect disparus, et pour ce faire, nous rendîmes dans le quartier général des fossoyeurs, les Hommes-Poussière. Nous fîmes notamment connaissance avec Torana, une belle jeune femme athlétique revêtue d'un jaseran de mailles et portant une masse de guerre au côté. Notre investigation nous amène jusqu'au crématorium, au faîte de la structure, et qui n'est rien de moins qu'un portail vers, entre autres, le plan élémentaire du feu, et dans lequel le corps d'un(e) nain(e) vient d'être enfourné, corps dont tout m'incite à penser qu'il pourrait tout à fait s'agir de Tora. Nos questions poussèrent les Homme-Poussière dans leurs retranchements, et un prêtre officiant parmi eux semblant ne pas être de mèche avec ses compagnons, son exécution fut aussitôt ordonnée, ainsi que la notre dans la foulée. Quatre immenses squelettes en armures, et dont l'origine n'est clairement pas humaine au simple regard de leur taille, s'animèrent de conserve depuis les colonnes du haut de la salle, quittant leur statut de décoration macabre pour devenir celui d'arme mortelle. Nous fûmes clairement en sous nombre dans cette bataille, et la présence des squelettes, ainsi que d'un mage ou un prêtre capable de nous endormir, fît un sort rapide à notre petite équipée. Mais ce fut également notre chance d'apprendre les dessous de cette affaire, car nos corps rejoignirent ceux des autres soi-disant cadavres, qui n'étaient en fait que d'autres pauvres hères attrapés par les Hommes-Poussière et dont la mort fut feinte par un sortilège afin de les expédier… non pas au milieu du plan élémentaire du feu, mais au sein d'une ancienne forteresse dressée en son sein par des efrits et reprise depuis par une faction du Crâne, les Illuminés, ayant infiltré les Hommes-Cendres. En effet, nos opposants arboraient un sigle constitué d'un œil sans paupière.

Le Crâne tirait ainsi lucre d'obtenir des esclaves à peu de frais. Nous nous réveillâmes donc en cellule, parfaitement en vie, avec Tora encore inconsciente dans une cellule jouxtant les nôtres. Un habile tour de passe-passe me permit de récupérer les clés et de nous délivrer, ainsi que d'autres bougres occupant les cellules adjacentes. Nous embusquâmes les soldats patrouillant les geôles, et les maîtrisâmes. L'interrogatoire d'un des gardes nous apprit que le seul moyen de quitter l'endroit était d'ouvrir le portail, à l'aide de perles magiques en possession d'Imogène, la githzeraï à la tête de la faction des Illuminés en charge de cette forteresse.
Nous revêtant des armures de ces soldats, nous pénétrâmes alors plus avant dans la forteresse, qui ressemblait à une sorte de palais dressé sur un pic rocheux flottant par magie au milieu des flammes. La magie consubstantielle permettait également à la température d'être suffisamment fraîche pour que des humains y vivent et y respirent. Le plan fut le suivant : Tora employa ses toutes dernières ressources pour convoquer un seigneur élémentaire du feu, afin que celui-ci remplisse deux missions : créer une diversion nous permettant d'atteindre Imogène, et détruire la pierre angulaire de cette forteresse, pierre sur laquelle l'ensemble de la structure tenait, et sans laquelle tout s'écroulerait sur lui-même, une fois le portail atteint et notre retraite assurée.

L'immense salamandre de feu convoquée suffit à épuiser Tora, mais également à semer une pagaille et une inquiétude extrêmes au sein des gardes, ce qui facilita notre entrée dans les couloirs du château. La chance aidant, nous trouvâmes rapidement la chambre d'Imogène, gardée par deux lourds guerriers en armure de plates, et située a proximité de la garnison, qui ne tarda pas à rappliquer aux bruits de la bataille que nous ne manquâmes pas de déclencher afin de nous frayer un passage jusqu'à la maîtresse de lieux.
La résistance terrible des ces guerriers, dont un certain nombre était en fait mort-vivant, donna fort à faire à nos combattants de première ligne que sont Erick et Elerina, tandis qu'une acrobatie me permit d'atteindre la chambre gardée d'Imogène, et que Tora, dans un ultime effort avant l'inconscience, terrassa les gardes de la garnison en les empalant sur des épieux de pierre jaillis du sol. Voyant que la bataille tournait à son désavantage, Imogène tenta de prendre la fuite, mais fut vite défaite par l'aide conjuguée d'Erick, Elerina et moi-même. Nous nous enfuîmes par le passage secret par lequel la githzeraï avait tenté de prendre la fuite, et atteignîmes le cœur de la forteresse où résidait, outre quelques prêtres auxquels nous fîmes rapidement un sort, la fameuse pierre angulaire, clé de voûte de l'édifice (oui, dans le langage métaphorique de Lihin, n'en déplaise aux architectes, il n'y a pas de problème pour qu'une pierre angulaire soit également une clé de voûte. C'est ça, la magie…).
Nous finîmes par atteindre l'extrémité des remparts, où l'un de nos compagnons de cellule, maîtrisant la magie, put ouvrir le portail, avant que le duc du feu ne réduise à l'état de poussière la forteresse, rendant aux maîtres des lieux un juste retour des choses. La chaleur ardente aussitôt revenue manqua de nous brûler gravement, mais nous étions à nouveau de retour à Sigil, pour notre plus grande satisfaction poursuivre notre mission.
Nous eûmes l'occasion de fournir diverses explications au chancelier Kommosal Trevan des Hommes-Poussière, étrange vieillard sénescent, qui nous fit comprendre d'une part que son temps était extrêmement précieux (trop, en tout cas, pour le passez avec des vivants aussi banals que nous. Les morts doivent sans doute avoir plus de choses intéressantes à dire…), et d'autre part, à la lumière de notre récit, qu'il consentirait, en remerciement, à ouvrir un portail pour nous vers la destination de notre choix, c'est-à-dire dès que nous aurons déterminé cette dernière. Il semblerait en effet que nous ayons sans le savoir réglé une affaire au sein des Hommes-Cendres, et qu'ils estiment nous devoir cette faveur en retour. L'existence de cette faction des Illuminés au sein du plan du feu semblait indiquer que le Crâne est en fait loin d'avoir chu, comme nombre se complaisent à le croire, et que Morvan, un ponte de la guilde du Crâne, ait réussi, par quelque artifice, à s'échapper du labyrinthe de la Dame des Douleurs.

Reste désormais, malgré nos nouveaux alliés, à trouver où se trouve Mael d'Ellion, et donc quelle devrait être notre destination pour laquelle les Hommes-Poussière nous offrent un aller sans retour. Ils nous ont suggéré d'aller voir dans le quartier des gratte-papier, là où, semble-t-il, nous avons le plus de chance d'obtenir une telle information. Ce sera vraisemblablement notre prochaine étape, à moins que les détours de Sigil n'en décident autrement…

Et il reste également, en fuite, Torana, qui ne nous a probablement pas pardonnés d'avoir déjoué un complot duquel elle faisait partie, et qui ne manquera pas de nous en faire payer rétribution. Gageons que de notre côté, nous serons également attentifs à lui rendre la monnaie de sa pièce si d'aventure nous étions amenés à croiser à nouveau son chemin.

Nous commençons à intégrer Sigil, et je ne sais trop si nous devrions en trouver quelque satisfaction ou quelque effroi. Quoi qu'il en soit, nous avons désormais d'étranges alliés, qui se montreront, espérons-le, fiables. Mais pourquoi un sourire sarcastique se dessine-t-il sur mes lèvres à l'écriture de ces mots ?
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Lihin Cen Omen
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeVen 1 Fév - 19:22

Merci de votre patience ! C'est long, c'est très long, c'est un énorme boulot pour moi (2 jours à plein temps...), j'espère au moins que ça servira à quelque chose et que tout le monde aura le temps de le lire avant samedi.
Bien que je poste ici comme auparavant, je vous conseille de télécharger le fichier doc qui est plus agréable à lire, mis en page et plus riche.


"Nos tribulations à Sigil nous firent rencontrer de nombreuses personnes, chacun d'entre nous vacant à ses occupations individuellement dans l'espoir de déterminer au plus vite notre destination prochaine.
C'est en m'infiltrant qu sein de l'inquisition de Leto que j'appris qu'une délégation de cette même inquisition, en provenance de notre monde, s'était dirigés vers Sigil un mois et demi environ avant notre équipée. Cette délégation avait ensuite pris la direction d'Isgard, un plan céleste perpétuellement en guerre.
Un élément intéressant avait à sa tête le champion de la famille Dorcha, l'une des familles régnant sur un duché de l'Empire (bizarrement frontalier de la baronnie d'Élion…), ainsi que l'archévèque Ysrick. Il est intéressant de noter que la divinité dominante dans le duché de Dorcha n'est pas Leto, mais Attale. Erick semble avoir eu affaire à Dorcha par le passé, à moins qu'il ne s'agisse pas du même membre de cette famille. Quoi qu'il en soit, l'un des membres de la famille Dorcha a été exécuté il y a quelques temps, je ne sais s'il faut y voir un lien ou non. L'Inquisition avait également, il y a une trentaine d'années, pris l'enfant Dorcha, soumis à des pulsions meurtrières, et suspecté d'être de ce fait possédé. Le lien entre cet évènement et le rêve que nous avons fait est intriguant…

D'autres éléments nous indiquaient l'Outreterre, a plus d'une semaine de PesteMort,le domaine de Thoth, ou serai en sont centre la grande cité de Thebestys là où une bibliothèque existerait "la grande bibliothèque" elle serai le lieu, ou selon Elerinna , ou il pourrait être retrouvé l'un des 3 incarna légendaire de la destinée, se faisant appelé "Sagesse" et contenant peut-être des réponses à nos questions. Pour ma part, si cette destination peut être intéressante, elle n'a aucun caractère d'urgence.

Alors que nous réfléchissions aux choix vers lequel nous orienterions notre destin, la porte de la salle privative dans laquelle nous étions fut scellée d'une rune, et un gaz magique introduit dans la pièce. Le dernier servant de Pasifaë à nos trousses venait de nous tendre une embuscade ! Nous réussîmes à ouvrir malgré tout la porte, derrière laquelle il se trouvait, et nous le poursuivîmes dans les rues de Sigil. Malheureusement, jouant de malchance, il nous sema. Le valet d'ombre, élite des serviteurs de la Ténébreuse, n'allait sûrement pas en rester à cet échec. Et nous non plus. Mais comment le retrouver ?

Nous aurions pu penser qu'un ennemi commun nous aurait unis. Mais les dissensions dans le groupe se firent de plus en plus vives. Lorsqu'un homme venant d'un monde en guerre vint trouver Elerina, en tant qu'elohim de Leto, pour lui demander conseil, la réponse d'Elerina provoqua l'ire d'Erick, qui estima qu'Elerina se fourvoie dans sa manière de servir le dieu de la lumière. Une violente dispute éclata entre Erick et Elerina, chacun accusant l'autre de ne pas tenir compte des avis des autres et reprochant de ne pas agir comme il convient. Nous nous séparâmes sur cette mésentente."
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeMer 6 Fév - 22:07

Mais un autre problème devait être réglé. Depuis la chute de Lymsur, Erick et moi nous étions rendus, séparément, dans les souterrains sous la cité naine. Je ne sais ce qu'Erick y trouva, mais je m'aventurais bien moins profond que lui, et ai malgré tout succombé aux assauts d'un serviteur zélé de Pasifaë (encore que sa loyauté à la Ténébreuse se dispute à d'autres divinités) : le druide écorché.
J'imagine que l'attitude singulière d'Erick à son sortir de ces souterrains est en lien avec ce qu'il a trouvé là-dessous. Il cherchait Angrobe pour avoir des réponses, et ne l'a pas trouvée dans l'antre où elle résidant auparavant ; il est donc descendu bien plus bas, et je n'ose imaginer ce qu'il a pu y découvrir. Ou plutôt, ce qui a pu l'y découvrir…
Quoi qu'il en soit, mes recherches furent, pour ma part, fructueuses, car je trouvais ce que j'étais venue chercher : le sac de graines d'Elerina, ces graines qui lui avaient été confiées auparavant et qu'elle avait données à Angrobe. Je ne peux lui en vouloir de ne plus se rappeler la valeur de ces graines, même si je l'ai maudite pour l'avoir obligée à courir un tel risque pour les récupérer. Mais ces graines, plantées en Arcadia, permettront aux esprits élémentaires qui s'en sont enfuis pour se protéger, du temps de la bataille des cieux, d'être rappelés dans notre monde et de le baigner à nouveau de leur bienfaisance. Leur rôle est crucial dans notre quête, car rappelons-nous que si l'esprit de l'Un est en Siralla, son cœur est en Arcadia, et ces esprits auront leur rôle à jouer pour l'obtenir, même si j'en ignore le détail. En espérant que nous soyons tous d'accord sur les objectifs de notre quête par rapport à l'Un…

Voici sa légende, celle de la Création :

Avant le commencement, il fut l'Un,
Puis l'Un devint le Premier,
L'écho de sa décision format le maelstrom...
Le Premier les sépara et naquirent les éléments primordiaux
Chaque élément capta le reflet du Premier et ainsi s'imprégna de son image,
Alors naquirent les dieux élémentaires...

Il leur ordonna de former l'univers
Et le reflet de cette nouvelle création engendra en lui les concepts,
De par son souffle, les concepts devinrent des entités
Ainsi naquirent les Dieux Médians

L'éternité s'écoula dans la plénitude jusqu'a ce qu'il décide de modeler le premier monde
Et d'en faire cadeau à ses enfants...
Devant tant de beauté, la jalousie conspira avec la colère
Puis elles répandirent leurs venins auprès des autres dieux,
Dès lors il était trop tard,
Ils S'assemblèrent et demandèrent au Premier de compléter sa création par deux concepts : la Vie et la Mort
Il accepta, et ce fut là son dernier souffle créateur...

Ils rassemblèrent leurs pouvoirs et accomplirent l'impardonnable ...
Puis se partagèrent le don de la création

C'est alors que dans un soubresaut l'Espoir et le Regret naquirent des entrailles de l'Un...
Cette vision frappa les dieux, honteux de leur crime, il enfouirent dans l'oubli les restes de leur père...
Puis créèrent leurs mondes, s'appropriant l'univers pour leurs propres créations...

C'est ainsi que les sphères naquirent

C'est ainsi que les peuples naquirent

Et c'est ainsi que la mort s'empara du monde

Lorsque les dieux accomplirent l'impardonnable, il faut comprendre : un déicide, celui du Premier. Les restes de leur père ont été dispersés.

Il existe une suite à cette légende, peu répandue, qui vient de notre monde, Arcadia, ce qui explique qu'elle soit méconnue des autres mondes :

Mais quelqu'un attisa Sa haine,
Et vint une ère de ténèbres.
Mais Son cœur raviva Son esprit,
Et il envoya trouver Son cœur, qui est en ce monde.
Et en Siralla, où est Son esprit.

Cette version n'est peut-être pas exacte, car elle est transmise oralement. Mais le contenu y est. Et je ne peux que penser que notre expédition fait étrangement écho à cette légende. En ce qui me concerne, nos objectifs, dictés par les légendes, sont clairs. J'ose espérer que nous les partageons tous, mais je ne suis pas sûre de ne pas ainsi heurter les croyances de certains membres de notre groupe. Vous connaissez ma position à présent, à vous de choisir la vôtre.

Vous noterez que cette légende coïncide avec les écrits d'Isakrioth (traduits par Thurim), dans lesquels les dieux créèrent leurs propres mondes, mais également leur descendance.

Malheureusement, dans ma quête des graines, la puissance de Pasifaë dans les tunnels de Lymsur permit à l'un de ses serviteurs de pénétrer mon esprit à mon insu, et y instiller des pensées subtilement discordantes, tout en étant probablement capable ainsi de nous pister. Après m'être renseignée sur les possibilités de me débarrasser de cet hôte gênant, j'appris que le seul moyen était d'aller le trouver directement sur le plan de Cendres.

Cendres est un plan à mi chemin entre le Feu et l'Ombre, et je n'ai pas voulu y emmener deux représentants de Leto qui auraient souffert sans raison, aussi ai-je demandé à Tora de m'amener là-bas. Sa connaissance de la magie élémentaire et des plans, nettement supérieure à la mienne, était cruciale dans l'accès à Cendres, et nous partîmes toutes les deux là-bas.

Pour accéder à Cendres, nous dûmes nous rendre sur le plan du Feu, où le duc qui nous avait aidé à défaire les Illuminés avait fait sien les restes de la citadelle baignant dans les flammes. Afin d'ouvrir un portail vers Cendres, il nous demanda de voler un objet dans un autre plan, et nous envoya sur Radiance… L'objet à dérober se trouvait dans un étrange jardin, défendu par des serpents géants, et enfermé sous un dôme protecteur portant l'inscription : "Ceci est le gardien de la plénitude et de l'éternité. Au cœur de ma puissance, les miens protégés". Cet objet, un cœur irradiant une intense lumière, était en possession d'Amon, le Pourfendeur d'Apophis, ou plutôt, de son maître. Des propres termes d'Amon, la guerre est sur eux.

La guerre sera également bientôt sur le prince qui a traversé tous les état du feu jusqu'à atteindre le plus haut, et qui est à présent au cœur des plus profondes ténèbres humaines. Je ne sais qui est cet individu, mais une investigation plus approfondie serait peut-être impérieuse.
La guerre menace également dans les carcers, ainsi que dans le monde des hommes ayant requis l'aide d'Elerina. Quant à Sigil, la menace du duc Rohan de Sombrebois, appartenant à la faction des Marqués, a vu son pouvoir grandir récemment et menacer celui d'Erin Flambenoir Montgomery. Là encore, un conflit semble proche. La guerre semble venir de partout à la fois, et je ne peux m'empêcher de penser que tout cela est lié…

Ne nous éternisant pas, nous prîmes donc cet objet, et quittâmes Radiance. Nous donnâmes le cœur au duc du feu, qui en échange, nous dépéchat un guide pour vous mener j'usqu'au frontières du feu, au porte de Cendres, et, selon Tora, nous est encore redevable, tant le service que nous lui avons rendu était important. Il semblait penser que la possession de ce cœur allait lui permettre de gravir les rangs de la hiérarchie de la cour de Feu.

Arrivées sur Cendres, nous finîmes par trouver le Druide Écorché, et je me débarrassais de son influence. Les puissances sur Cendres étant attirées par ma présence, nous rencontrâmes également quelques figures emblématiques, parmi lesquelles la Reine des Chimères (se présentant comme Allia, une devineresse, et voyageant dans une carriole tirée par un cheval d'obsidienne), le Pourvoyeur, qui amène le Styx afin de faire passer les âmes des morts de l'autre côté, et le Guide, qui accompagne les âmes qui souhaitent échapper au Pourvoyeur. Il pourrait être le fils de Leto, venu dans l'Ombre afin d'y être vu, car la lumière de son père était si éblouissante qu'elle masquait celle de son fils.

Nous vîmes également le cousin de Sophet Draas, qui fut à l'origine de la chute de la Tour de Verre, échapper au Pourvoyeur ; il serait ainsi revenu parmi les vivants. Nous ne pûmes rien faire pour empêcher sa fuite.

Un secret n'est qu'un feu sous la cendre ; il suffit d'un souffle pour qu'il jaillisse et aille répandre partout sa lumière dangereuse et brûlante .

Tora semble avoir été éprouvée par toutes ces rencontres. Je ne me rendais pas compte à quel point ce qui est mon quotidien peut être aliénant pour ceux qui n'y sont pas habitués. Je pensais avoir bien fait de ne pas avoir emmené Erick et Elerina.

Nous rentrâmes à Sigil peu avant le lever du jour, ce qui ne nous permit pas de dormir, car une autre tâche nous attendait…


Dernière édition par le Jeu 7 Fév - 14:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeMer 6 Fév - 22:08

Le valet d'ombre devait en effet être neutralisé avant que sa prochaine embuscade ne nous soit fatale.
Par un fortuné (?) hasard, Arina Rys nous avait dépêché l'un de ses alliés, ou serviteurs, point ne sais-je. La présence de cet individu, de la même race serpentine que les défenseurs du cœur d'Amon sur Radiance, me sembla un hasard trop fortuit pour être coïncident, et il est peu probable qu'il nous ait trouvés pour le motif qu'il prétendait être le sien… Motif qui s'avéra être la poursuite du valet d'ombre, ennemi que nous aurions en commun. Faire-valoir qui en vaut un autre pour enquêter sur nos implications sur le vol, si vous tenez à connaître mon opinion, qui par ailleurs n'engage pas que moi, puisque Tora eut la même réaction à la vue de ce personnage.
Sinrakis Is Salensas, dit Sin, membre de l'Ordre Transcendantal tout comme son amie dame Rys, est en fait au service d'un marchand, un certain Shayol Ghool.

Il nous apprit que le repaire du valet d'ombre était dans l'ancienne cathédrale abandonnée non loin du quartier-général des Hommes-Poussière. Les chemins pour atteindre cet endroit étant probablement truffés de pièges en tous genres, nous prîmes le parti d'aller interroger l'esprit d'un ancien ouvrier, Irakil le Bossu, ayant connaissance d'un tunnel d'accès secret. Allia, la gardienne de l'ossuaire, nous fit ainsi la faveur d'invoquer cet esprit, et je me chargeais de l'interroger, versant mon sang comme tribut pour les réponses obtenues. Malgré la protection magique offerte par Allia, plusieurs de mes compagnons furent victimes d'hallucinations où les esprits de leurs ancêtres vinrent les tourmenter. Tora en particulier revit Lymsur qui lui déclara être son digne parent, par ses actions pouvant amener la chute d'un peuple… Le druide écorché intervint pour retenir Lymsur, ce qui est plutôt inquiétant, car il y a fort à parier qu'il cherchera à tirer avantage de cette influence…

L'un des passages pour pénétrer la cathédrale nous étant désormais connu, nous empruntâmes cet accès, et nous retrouvâmes rapidement dans les sous-sols de cet édifice. Malgré la présence de runes de garde, Tora nous permit de passer en les désactivant presque toutes, et grâce à un mécanisme secret représentant une effigie de Niobe, déesse de l'Harmonie, qu'Erick décoda. Malheureusement, avoir repérées les glyphes trop tard nous valut d'être accueillis par deux barils de poix déversés dans l'escalier menant au rez-de-chaussée, et sitôt enflammés.
Bien que l'alerte ait été donnée, nous escomptions bien ne pas laisser le valet d'ombre s'enfuir, et nous débarrassâmes lestement et prestement de ses sbires, parmi lesquels un ogre fort pourvu en taille. Ce fut de peu que nous empêchâmes le valet d'ombre d'ouvrir plusieurs cellules contenant d'autres spécimens de cette race exotique, ainsi que d'autres encore non plus communs, parmi lesquels un tanar'ri . Poursuivant le valet d'ombre dans le dédale de couloirs de la cathédrale, nous finîmes par suffisamment circonscrire son périmètre de fuite pour l'obliger à se rendre invisible. Ce subterfuge ne trompa par la magie de Tora, qui l'incinèra corps et âme dans des flammes infernales virant au noir couleur de mort… Elle-même sembla surprise de l'intervention d'Eurynome, par laquelle elle prétend depuis être maudite.

Parmi les cendres du serviteur de Pasifaë, nous trouvâmes une pièce frappée de Stigia, qui est censée servir de droit de passage pour le Pourvoyeur, ce qui indique la destruction de l'âme du valet d'ombre, ou à tout le moins que celle-ci a directement été happée par la divinité de la mort. Erick ramassa cette pièce avec une infinie précaution, malgré mes assertions qu'elle ne présentait aucun danger.

Tu peux me faire confiance, Erick, a minima quand je te dis que je suis sûre de moi ; comme tu l'as déjà fait par le passé ; tout comme je le fais pour toi quand tu affirmes quelque chose...

Je ne sais si mes paroles ont touché mon compagnon d'armes, mais je me permets de les consigner ici, car je pense qu'elles devraient ancrer nos efforts pour faire régner l'entente en notre sein. Je ne peux m'empêcher de reconnaître là un recul dans la cohésion déjà frêle de notre groupe, et cela m'inquiète. C'ets d'ailleurs pour cette raison que je couche sur ce journal quantité d'éléments que j'ai jusqu'à présent gardés pour moi. Je ne garde que très peu de choses me concernant uniquement, et rien qui n'a de lien avec notre épopée.

À cet effet, je tiens également à signaler que si nous allons en Isgard, nous ferions mieux d'être bien préparés, c'est un royaume céleste en guerre perpétuelle. Et si nous trouvons la délégation de l'Inquisition de Leto, et que nous sommes amenés à les combattre, prenez garde à ceci : si vous voyez une inquisitrice, retenez vos coups, si elle est noire de peau, cessez le combat. Si elle succombe aux assauts de n'importe lequel d'entre vous, vous avez ma parole que je ne retiendrai pas mes coups contre celui qui aura abattu ma sœur…
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeMer 6 Fév - 22:10

Le rêve commun fait à Sigil nous intriguant, nous décidâmes d'aller voir Anata Ulan, une prêtresse de Loriol, dieu des songes. Elle nous donna des larmes d'Oniros, afin de nous endormir, et nous invita à rêver ensemble. Elle décrypta le rêve pour nous, et voici ce qui peut en être tiré :
Lors de l'arrivée des elohim, un homme parmi ceux qui étaient présents avait une autre allégeance, le symbole sous son gantelet était différent. C'est celui de Niobe, l'Harmonie.
Le destin de l'homme qui ne s'est pas incliné est différent, il se lève et fait face, aux elohim, la divinité concernée est Ego, le Choix. Il avait un autre idéal, une croyance, celle que le destin ne soit pas enchaîné, mais guidé par la liberté de son cœur.
Loriol lui-même souhaite que le verrou concernant l'oblitération de cet homme soit brisé, et Elerina voit le visage de cet homme : elle sera capable de le reconnaître.
La force ayant dévié le rayon de l'elohim était présente dans la Terre elle-même, et était assez puissante pour détourner le rayon. Elle était liée aux ténèbres qui avaient recouvert le ciel. L'énergie est alors devenue limpide. Les sanctuaires ont été bâtis pour protéger les hommes du maléfice, de ce qui a été dit à ce moment.

Nous ne pûmes accéder à la partie du rêve se déroulant avec Dorcha Erick s'y opposant. Il ne souhaite pas que cette partie de son passé soit révélée, et pense avoir d'autres moyens d'obtenir l'information.

En parallèle, Erick souhaiterait faire revenir quelqu'un des morts, la pièce de Stigia peut permettre au Pourvoyeur de le laisser faire, mais si cette âme est dans le domaine d'une divinité, il faudra d'abord obtenir l'accord de cette entité. Pour cela, retourner sur Cendres peut nous aider, en rencontrant le Pourvoyeur ou le Guide. À noter que nous devons aller dans le plan de l'Air, un portail y menant se trouve sur le Mont Poudreux, au-delà de Jabal-Tulab, à 120 km de la Cité d'Airain, sur le plan du feu. Même si notre priorité reste pour l'instant Isgard, nous devrons de toutes façons retourner sur Cendres, autant en profiter. Tora m'a dit qu'elle ne regrettait pas d'avoir vu ce que je l'avais obligée à contempler ce jour-là. Je suis de plus en plus persuadée que tous, nous pourrions en tirer bénéfice.

Délivrer cette âme me paraît envisageable, mais Erick semblait complètement abattu devant l'ampleur de la tâche (voir conversation dans "autour du feu").

Mon ami, je veux te confier ceci : être libre, c'est faire sans regret s'écrouler tout ce à quoi on tient, les chaînes que l'on s'impose. De mes nombreuses pérégrinations, je n'ai jamais vu d'homme plus prisonnier que toi, même au fin fond des pires geôles.

Nous t'aiderons à briser ces chaînes. Si tu acceptes notre aide. À toutes les trois, Elerina, Tora et moi-même.
Et- si le faire pour toi-même ne compte pas, fais-le au moins pour le reste de la création. Nous sommes tous les héros ou les descendants de héros de la bataille des cieux. Et comme je l'ai déjà dit, Tout ce qui a trait à notre passé a de l'importance dans la bataille à venir, même si nous n'en voyons pas les connexions.
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeMer 28 Mai - 7:52

Je subis une attaque mentale cette nuit. Après l'avoir évoqué à mes camarades, il s'avéra que c'était Erick, le responsable, il me l'avoua lui-même. Comment fit-il, c'est un mystère, mais je ne doutais pas que notre capitaine de l'étoile de Leto ait encore de nombreuses ressources insoupçonnées…

Sin fut contraint d'abattre son frère qui était à la tête d'une troupe venue nous abattre, en nous annonçant que d'autres suivraient, et qu'il devenait impérieux pour nous de quitter Sigil diligemment. Arina Rys fit ses adieux à Erick, tout en l'incitant fortement à rester en vie pour la revoir, en lui accordant un baiser, mais l'humeur de notre périple se prêtait alors mal aux envolées romantiques. Nous fîmes donc taire tout lyrisme en allant voir Kommosal Trevan, le chancelier mort vivant le plus glamour des Hommes-Cendre, afin qu'il nous envoie sur Isgard via un portail, ainsi qu'il nous l'avait promis.

Nous pûmes enfin quitter Sigil et ses intrigues, avec le naïf et vain espoir de se détacher dans le même temps de sa fange de misère, complots et violence. Mais il est dit que la violence ne vient pas de l'État, elle vient de la société elle-même. Aussi devions-nous nous attendre à retrouver sous une forme moins délitée et plus primitive encore ce que l'homme sait faire de mieux, avec l'appui des Dieux si possible lorsqu'il manque de ressources pour exercer son inextinguible soif de brutalité.
La violence. Érigée au statut de manière d'être, de mourir et renaître, elle en devient un véritable art, dépeinte avec la maîtrise ultime du peintre figeant sur une toile la fugacité d'un mouvement et l'imprégnant pour des centaines d'années dans l'histoire, faisant des instigateurs de ce carnage permanent qui s'étalait sous nos yeux, de véritables parangons dans leur labeur pour rendre éternel ce qui par nature n'est que fugitif.

Le Ragnarok. Ou plutôt, une éternelle répétition d'une bataille à venir qui impliquerait l'ensemble des mondes et les entraînerait dans sa chute.

Isgard, un plan céleste perpétuellement en guerre, se préparant à cette bataille à venir en s'entraînant sans fin, tel un jeu pour les dieux à l'origine de cette croyance qui promet à leurs fidèles la félicité dans l'au-delà et avant cela une éternité de batailles…

Notre arrivée en Isgard nous vit atterrir, comme de coutume, à l'endroit le plus inapproprié possible, à savoir : en plein cœur d'un champ de bataille, à l'emplacement précis où des armées composées de milliers de guerriers en armure allaient se rejoindre dans les secondes suivant notre venue.

Nous eûmes peu de temps pour réagir, et le seul moyen qui nous apparut comme une échappatoire possible était de faire semblant de nous affilier à une faction, afin de ne pas avoir plus d'ennemis que l'absence d'affiliation risquait de nous en imposer par le truchement du raisonnement moyen d'un guerrier en furie : ce qui n'est pas avec moi est contre moi.

Vert. Noir. Rouge. Que nous pûmes identifier plus tard comme : Loki, Thor, Odin. Le hasard nous fit choisir Loki, et, arborant des brassards verts, nous cherchâmes à éviter au maximum l'affrontement, ce qui s'avéra impossible auprès des bataillons pour qui le combat est l'essence de l'existence. Pour survivre, on doit prouver qu'on en est capable. L'affrontement fut inévitable, aucun lieu de ce plan n'échappant à cette bataille d'échelle cosmique. Nous décidâmes donc de renoncer à toute affiliation, sur la base d'une exonération potentielle des attaques de certains membres des factions plus enclins à cibler leurs adversaires désignés que des étrangers.

La bataille dura plusieurs heures, chacune sous la tutelle d'une divinité. Et, tel un écho du passé, des souvenirs d'une bataille quasi-moins titanesque nous apparurent : la bataille des cieux. Ce sont ces souvenirs que je conte ici.

1ère heure, Épyméthée, le feu
Un paladin sauva son frère, le chevalier d'Aldoran, qui portait un marteau, et qui fut frappé d'une malédiction par un démon. Il chercha à cacher cette fatalité.

2ème heure, Loriol, le rêve
Le champion montant le dragon doré mourut sur le champ de bataille, mais l'orbe qu'il portait fut brisé, un nuage en émanant infiltra Iléan et le ramena à la vie avec un éclat métallique dans les yeux, ce qui lui permit de chevaucher le dragon à nouveau. L'orbe lui permettait de faire appel à sa divinité, Laodycée, malgré la barrière de nuages noirs obscurcissant le ciel, et qui empêchaient les armées de la lumière de passer.

3ème heure, Attale, le voyage
Lors de la bataille sur Isgard, nous apprîmes que les guerriers morts sont ressuscités et les blessés régénérés chaque matin pour pouvoir se battre à nouveau, aussi ne craignent-ils pas la mort. D'où leur sauvagerie, et le surcroît d'attention que nous accordâmes alors à notre survie, n'étant pas lié aux mêmes règles que les autochtones de ce plan.
Nous affrontâmes le champion de Thor, et les dégâts d'énergie négative, touchant leur âme, ne leur permettent pas semble-t-il de profiter de cette guérison matinale providentielle, ce qui explique qu'ils craignent particulièrement ce type de blessure, et ciblent prioritairement quiconque apte à en délivrer.

4ème heure, Niobe, l'harmonie
Nous trouvâmes Dorcha en plein combat, du côté de Thor, Erick le hélant lorsqu'il le vit, mais le combat contre le champion occupait toute notre attention.

5ème heure, Lupan, l'illusion
Le champion de Thor fut vaincu, donnant un avantage décisif à Loki et Odin. Toutefois, lors du combat, Erick s'interposa sur le chemin du marteau du champion qui m'aurait sinon pris la vie. Je lui dois une vie. Je m'acquitterai de ma dette, plus tard.
Une discussion avec le vieil ours nous apprit qu'il était ici pour se battre, comme une sorte de vacance, ou d'exil, selon l'angle par lequel on veut bien le considérer. Il était effectivement accompagné sous la surveillance d'une compagnie d'inquisiteurs de Leto, et pas les moindres : des exécuteurs solaires, sous les ordres directs d'Ysrick, qui se montra à nous derrière son masque blanc à larme d'or. Ysrick, à la vue d'Elerina, décida d'examiner son aura, et sembla y trouver une information scellée qui parut fort intéressante.

6ème heure, Angra, la passion
Afin de bénéficier de la victoire que nous contribuions à apporter, une affiliation devint nécessaire, sous peine de ne rien pouvoir tirer de cette épuisante bataille. Nous arborâmes donc tous un brassard vert, et décidâmes, afin d'accélérer les choses, d'aller chercher le champion d'Odin directement.

7ème heure, Leto, la lumière
Enfonçant les rangs ennemis, nous atteignîmes le champion d'Odin, au milieu de ses troupes, après une stratégie de bataille de masse couplée à une tactique des petites unités dont Erick a le savoir-faire. Elerina, aveuglant les ennemis avec son épée, contribua à détourner leur attention, et, avec le champion de Loki à nos côtés, nous défîmes le champion d'Odin, assurant une indéfectible victoire à Loki. Toutefois, une présence prît son dû à ce moment, quoi que ce fût, puis partit, mais nous la sentîmes bien là pendant ce fugitif instant.

À la suite de ce monument dédié à l'amusement des dieux et à la souffrance des humains devenus immortels pour la cause des premiers, nous pûmes nous reposer un peu et discuter entre nous, à l'occasion du grand banquet donné pour célébrer la victoire. Nous apprîmes qu'Erick était présent lors de la mort de Suzy de Dorcha, la descendante de Louis de Dorcha, qui fut tuée par Ysrick lui-même car accusée de possession diabolique. Suzy de Dorcha était l'épouse d'Erick. Son âme serait à présent sur la terre des bêtes, Dorcha lui-même semblant subir une malédiction liée à sa nature partiellement animale. Parler du vieil ours n'est pas qu'une figure de style, après tout !
Nous apprîmes également qu'Angrobe, la devineresse habitant les tunnels sous la cité naine de Thurim, était devenue la reine de l'essaim d'ombres des roches, de qui le territoire n'était désormais plus disputé par les Midnor.
Je sais qu'Erick sert une Puissance, de source sûre, et il ne s'agit certainement pas de Leto. Il n'a pas voulu en parler ni révéler quoi que ce soit.
En discutant avec Dorcha, j'appris que ma naissance fut cachée jusqu'au dernier moment, et que je fus déclarée morte. Au cours des luttes de pouvoirs entre nobles, la frêle descendance d'un noble était une cible tentante, et je constituais une cible de choix, aussi fut-je protégée, tout comme la fille de Dorcha, que j'ai connue. Il est probable qu'Erick m'ait croisée par le passé, avant d'être envoyé sur le mur, et que je n'étais qu'une adolescente.

Nous apprîmes également qu'une horde des assassins serpents noirs à la solde du crâne était à nos trousses. Fut même portée à notre connaissance la volonté d'Ysrick d'abattre Elerina, pour une raison que nous n'apprîmes que plus tard. Ainsi, en sus des serpents de l'ombre, nous avions également une troupe d'exécuterurs solaires à notre poursuite, ainsi que tout servant de Leto qu'Ysrick pourrait trouver. Si l'ombre et la lumière nous poursuivent, fassent les Dieux qu'ils se rencontrent et s'exterminent mutuellement ! Mais je suis bien sûre que les Dieux nous ont dévolu un tout autre destin.

Le lendemain, Loki passa parmi les rangs de ses guerriers pour récompenser les plus braves, et nous fîmes valoir nos droits au titre de notre participation à la bataille. Il nous apprend que Mael d'Elion est en Bitopie, au milieu du plan de Leda, sous la forme d'un berger humain au sommet d'une montagne, au milieu des gnomes et des nains.

Forts de cette information, nous apprîmes alors, en cherchant un guide, qu'aucun chemin ne mène directement d'Isgard en Bitopie. Quoi qu'il en soit, le chemin le plus rapide semble passer par les racines d'Yggdrasil, l'arbre qui soutient le monde, et nous partîmes alors en direction de l'arbre de vie, afin d'y quérir un guide auprès du peuple elfe ayant élu domicile à son pied. Nous eûmes la joie de constater qu'en cas d'égarement, nous pourrions toujours demander notre chemin à la compagnie d'exécuteurs solaires qui, probablement sur ordre d'Ysrick, nous suivit vers notre destination. Raison de plus pour emprunter les racines d'Yggdrasil, qui, sans guide, risquent d'amener le voyageur imprudent à une seule destination : sa mort.

Nous trouvâmes en la personne de Saralec, un guerrier vénérable, un guide affable et fort connaisseur des racines de l'arbre. Nous suivîmes donc ses conseils et ses pas, ce qui nous permit d'atteindre l'Outreterre, plus court chemin pour rallier la Bitopie. Nous croisâmes en chemin le ver géant qui dévore les racines de l'arbre, mais celui-ci semblant très affairé à sa tâche, nous décidâmes de ne pas l'en détourner.

Au cours de ce voyage, Elerina nous annonça qu'elle se rappelait avoir, au cours de sa vie antérieure, s'être battue aux côtés de, et avoir aimé, Gilgamesh, contre Sophet Draas. Ses sentiments semblent avoir traversé les âges, car elle s'en rappelle encore. Mais pourquoi nous révèle-t-elle cela maintenant ? Se pourrait-il que quelque chose le lui rappelle ? Pourrait-ce être…


Voilà ce que j'ai pu finir hier soir rapidement. Probablement plein de fautes, style médiocre, et il y a encore deux parties de retard, avec aucune chance qu'elles soient rédigées pour ce week-end. En attendant, en voilà une de plus, pour ceux qui voudront prendre le temps de lire ma prose...
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeMer 28 Mai - 7:53

Un élément important que je voulais que tout le monde ait en tête, même si ça sera intégré au prochains résumés :

L'orbe de Laodycée étant brisé pendant la bataille des cieux, son règne lié à Niobé, il reste 9 orbes :
- les 4 orbes élémentaires, détenus par Thurim
- l'orbe de Leda, détenu par Mael d'Elion jusqu'il y a peu, probablement récupéré par un elohim de Leda après le massacre de son ancien porteur…
- l'orbe de Leto, détenu par Dorimar
- l'orbe des ténèbres (Eurynome), détenu par Tyraslin. C'est notre objectif secondaire.
- l'orbe d'Erikto (chaos), localisation inconnue. Objectif tertiaire potentiel.
- l'orbe d'Enoïa (mystère), localisation inconnue. Celle-là, ça risque de rester un mystère…
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeVen 8 Mai - 20:05

Part 13 : Dieux ! Quels affreux regards elle jette sur moi ! Quels démons, quels serpents traîne-t-elle après soi ? Hé bien ! filles d'enfer, vos mains sont-elles prêtes ? Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?

Yggdrasil peut vous mener presque partout, ses racines parcourant l'ensemble des mondes. Il peut ainsi mener en Gaste Grise, et ainsi jusqu'au carcers, ou jusqu'à la Grande Montagne en Outreterre. Mon intuition me dit que nous pourrions tout à fait être amenés à emprunter à nouveau ses racines, car les carcers reviennent un peu trop souvent dans les récits qui semblent liés à nos pérégrinations pour que cette coïncidence soit totalement fortuite…

Mais pour l'heure, lesdites racines nous amenèrent en Outreterre, dans une cavité souterraine de laquelle nous ne voyions nulle issue. Fallait-il que le destin soit facétieux pour que le voyage à travers les portails n'ait pas l'heur de conserver l'exclusivité des arrivées inopinées !

Car comme de coutume, nous arrivâmes, avec notre excellence coutumière, à l'endroit le plus problématique possible à cent lieues à la ronde ! Dans un tertre de druides, sacré s'il en est, et provoquant chez les gardiens du lieu une réaction peu amène. Je dois avoir un contentieux cosmique avec les druides, je crois…
Après quelques explications telluriques, un esprit de Terre nous guida à travers la roche, vers une autre poche souterraine. Des parois d'icelle émergèrent des dizaines de visages, ceux des druides du cercle. Nous tentâmes d'expliquer la fortuité des évènements nous ayant amenés en ces lieux, mais visiblement sans grand succès. Je tentais, habilement pensais-je, d'orienter la conversation, non plus vers une faveur qu'ils nous octroieraient de nous laisser partir, mais vers un devoir qui devrait leur échoir : celui de nous assister dans la tâche qui nous était dévolue de planter les graines d'Elerina en Arcadia. Si ce stratagème eut l'heur de détourner l'attention de notre sacrilège présence, vers la question de cette quête, les druides ne nous apportèrent guère d'éléments que nous aurions ignoré sur la marche à suivre, à savoir : planter les graines là où elles auront des bonnes chances de pousser… Certes, certes. Mais leur laconisme était à la mesure de l'importance qu'ils voyaient en cette tâche. Aussi, afin de s'assurer que nous nous en acquitterions, ils "invitèrent" chacun d'entre nous à avaler une graine, assertant par là notre dédicace à cette tâche. Après que certains parmi nous feignirent de l'avaler, ils nous amenèrent à reconsidérer notre choix : le portail qu'ils ouvrirent vers l'extérieur ne pouvait être franchit par quiconque n'ayant pas ingéré cette graine.
Des années passées à parcourir les cours et les intrigues des palais m'ont appris, entre autres choses, que la meilleure manière de faire faire à quelqu'un ce qu'il n'a pas envie de faire, c'est de lui faire croire que c'est pour son bien. Le moindre soupçon de coercition peut tout faire échouer, et c'est bien souvent l'indice que ce qui paraît inoffensif est en fait un piège bien plus retors que n'importe quelle attaque plus franche ne saurait l'être.
Voyant qu'il était impossible de franchir ce portail sans avoir la graine directement dans le sang, je m'entaillais le bras, y figeais la graine et passais le portail dans le même temps, espérant l'enlever immédiatement après. Sin fit de même, ainsi qu'Erick. Ces quelques secondes suffirent malgré tout à ce que l'immonde germe s'enfonce plus avant dans mon bras et commence à remonter le long de l'humérus. Je pris ma dague et ma détermination d'un seul geste, plantant l'arme dans mon bras en espérant trancher le corps étranger qui y progressait. Après plusieurs essais infructueux, Elerina, semblant désapprouver ma conduite, mais désireuse d'aider une amie, planta la dague jusqu'à réussir à fendre en deux ce qui avait éclos en une fleur sanglante. Mon bras en piteux état, je compris que la graine avait eu le temps d'y laisser un réseau de fibres végétales dont la destruction entraînerait à coup sûr celle de l'organisme hôte. Si mon bras reste la seule partie de mon corps concernée, pour Elerina, Tora et Erick, la destruction des graines signifiera à coup sûr la mort. Le sang venimeux et acide de Sin fît un sort à la graine avant que celle-ci ne puisse s'abreuver et pousser, l'absolvant de cette épreuve pénible.

Sous un funeste augure, et atrabilaire pour ce qui me concerne, nous nous dirigeâmes vers Sigil par un portail de l'Outreterre dont nous payâmes le passage auprès de nains le gardant. Nous ralliâmes le temple de Laodycée à Sigil, et les prêtres confirmèrent nos soupçons : si les graines d'Elerina devaient être détruites, celles que mes compagnons avaient encore dans le corps périraient de même, entraînant leur porteur vers le trépas dans l'instant.
Mais Elerina semblait plus en péril que Tora ou Erick. L'héritage laissé par l'amour de Gilgamesh, vivant en Elerina, ressuscité en même temps que sa mère, se débattait dans son ventre contre les assauts de la fleur sanglante. Oui, après 300 ans passés dans la mort, et ressuscitée, Elerina était enceinte, de celui qui l'a fécondée 3 siècles auparavant. Et l'engeance de Gilgamesh semblait ne pas être du goût des druides du tertre, pas plus que des exécuteurs solaires, un elohim portant un enfant d'un demi-démon étant, on peut le comprendre, inconcevable pour Leto. C’était bien cela qu’Ysrick avait vu dans l’aura d’Elerina : son enfant, fils de démon, nouvelle vie scellée des siècles auparavant et descellée depuis peu.
Les prêtres de Laodycée conclurent qu’ils n’avaient que peu de temps avant que le combat ne soit fatal pour le bébé ou même la mère, et décidèrent de procéder immédiatement à un rituel pour extraire la fleur sanglante. Cette urgence coïncidait mal avec notre volonté de rester à Sigil le moins longtemps possible, chassés que nous étions par les serpents de l’ombre.

Nous transformâmes donc le temple de Laodycée en bastion improvisé afin de pouvoir défendre Elerina et le rituel pendant toute sa durée, contre d'éventuels assaillants. Si des druides essayent d'empêcher un ange d'accoucher d'un demi-démon, les serpents devraient-ils s'interposer ? La question à se poser plutôt est : Le Dieu de la Lumière essaiera-t-il d'arrêter les serviteurs de l'ombre? Étranges rencontres métaphysiques que celle d'une serviteure de Leto enceinte d'un demi-démon aux prises avec une malédiction druidique et de serpents de l'Ombre, tout ça en même temps…
Car bien évidemment, les serpents attaquèrent. Capables de se transformer en ombre, ils purent pénétrer le temple par les interstices sous les portes ou les fêlures des fenêtres, et firent leur invasion par trois flancs. L'un des flancs défendu par un élémentaire invoqué par Tora, en restaient deux à notre charge. Leur agilité extrême et leur maîtrise de l'ombre sont rapidement mises à mal par une gravité accrue que Tora instaure dans la zone par un puissant sort de Terre. Sur les onze assassins, seul un repartira vivant, mais leur nombre important inquiète Sin, qui estime que notre crime doit être très grave pour qu'une escouade si importante soit à nos trousses.

Ne souhaitant pas bénéficier plus avant du raout permanent que constitue la cité sigillaire, nous partîmes céans pour l'Outreterre, via un portail dont le passage nous fut octroyé par Arina Rys, en retour de nos actions contre les illuminés, qui lui furent salutaires. En outreterre, nous arrivâmes rapidement à la tour du mage fou que nous avions sauvé des geôles des illuminés dans le plan du feu, un petit magillon insignifiant et à l'intellect passablement ravagé : Alaster Blackcloak. Ce dernier, après une discussion métaphysique sur la règle des trois aussi inintelligible qu'amusante à alimenter, nous envoya en bitopie d'un claquement de doigts (littéralement).

Nous cherchâmes Mael d'Elion sitôt arrivés. En enquérant notre chemin auprès d'un nain local, nous nous aperçûmes que les caractéristiques du lieu, deux montagnes image l'une de l'autre, comme si le ciel était un immense miroir, affectait les directions indiquées par l'autochtone moyen. En l'occurrence, Mael d'Elion était le seul humain et résidait en haut de la plus haute montagne, qu'il était possible d'atteindre en faisant le tour de ladite montagne par un côté ou l'autre (d'où les directions étranges fournies par les indigènes locaux).

C'est dans une petite cabane de berger que nous trouvâmes Mael d'Elion, vieillard sénile qui s'enfuit en guise d’accueil, avertit par un vieux chien de berger aboyant à notre approche.

Cernant le vieil homme, nous le questionnons dans sa petite maisonnette en lui bloquant toute issue. Ses propos incohérents lui font dire qu’il a perdu l’orbe, se l’est fait voler, l’a jeté, etc. À mi-mot, nous supposons que l’orbe est au fond du puits à côté de sa maison, et je décide de couper court au babil de l’homme en allant y plonger et tenter d’y trouver l’hypothétique orbe. Je touche le fond et voit mon reflet dans l’eau du puits, qui s’anime et sort du puis, peu avant moi. Mes compagnons, confondus devant la présence de deux Lihins, finissent par faire usage du test le plus fiable : la lumière de Leto, qui m’inflige de cruelles brûlures, à la différence de ma jumelle de chimère. Celle-ci reprend la forme de l’orbe de Léda dans les mains de Mael d’Élion, désormais un vigoureux jeune homme dans la force de l’âge, aux côtés d’un fier lion de chrome.
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeVen 8 Mai - 20:07

Part 14 : Mais il existe un village, qui, encore et toujours, résiste à l'envahisseur…

Bien qu’ayant été l’objet de notre quête depuis quasiment le départ, Mael d’Élion s’avère ne pas pouvoir nous aider réellement. Il sait des choses sur l’ancienne bataille des cieux, mais n’entend pas plus que nous les possibles raisons des évènements survenus en Arcadia qui ont amené Dorimar IV à nous envoyer le quérir. Il nous semble probable à présent que Dorimar IV ne savait guère que faire, et nous a envoyé chercher la seule personne qui à ses yeux avait une chance de pouvoir nous aider en cette tâche. Il est probable également qu’il estimait que nous glanerions lors de notre quête suffisamment d’éléments pour savoir quoi faire et décider de la conduite à tenir.

Raté.

Nous en apprîmes peu à cette occasion que nous ne sachions déjà, au cours d’une conversation à bâtons rompus avec Mael qui semblait craindre que quelque chose n’arrive. En voici un bref récapitulatif.

Le Premier était un monstre, le Dieux se seraient détournés de lui et l’auraient tué. Au cours de la bataille des cieux, le Mal a frappé le sang de ceux qui étaient présents et servaient les Dieux. Ce sang fut maudit par la puissance sous la terre, brute et puissante, qui a dévié le rayon et qui pourrait bien être le cœur de l’Un. L’homme qui ne s’est pas agenouillé fut enfermé dans les carcers, mais ce n’était qu’une victime. Les ténèbres durant la bataille des cieux n’étaient pas liées aux démons, mais à cette force présente sous la terre, même si ce ciel ténébreux empêchait les armées de la lumière de passer.
Les dons faits par les Dieux devinrent des malédictions, une corruption de leur grâce. Par exemple, Dorcha est possédé par la bête, Karnor craint la lumière, etc. Les sanctuaires des dieux étaient présents sur Arcadia pour empêcher la malédiction, chaque sanctuaire tombé affectant la famille concernée. Ce monde, notre monde, fut isolé car il était dangereux pour le multivers. Mael s’est enfui d’Arcadia sitôt la malédiction prononcée, sentant le poids de cette malédiction et afin d’éviter à ses descendants d’en subir les effets, tout en confiant sa baronnie à l’un des combattants ayant participé à la bataille.
Mael a décidé de se cacher de la malédiction de Léda à l’endroit le plus improbable : directement sur son plan, masqué sous une illusion. L’en ayant délivré, les forces de Léda n’allaient guère tarder à venir exercer son courroux, et Mael nous enjoignit de partir rapidement, les premières nuées d’anges vengeurs commençant déjà à obscurcir les cieux. Nous ne pûmes guère en apprendre plus, et nous partîmes précipitamment tandis que nous vîmes la bataille entre Mael et plusieurs centaines d’envoyés célestes faire rage, dans une débauche d’effets pyrotechniques. Nous empruntâmes un portail que Mael nous avait indiqué pour quitter le plan de Leda, sans plus de destination ni beaucoup plus de réponses.

Mael eu tout de même le temps de répondre à quelques-unes de nos interrogations sur d’autres sujets : la guilde du crâne est la faction ouverte et humaine de tout ce qui est démoniaque ; Sophet Draas a eu cinq frères ; l’orbe des ténèbres (orbe d’Eurynome) est en possession de Tyraslin ; la guilde du scorpion est originaire du Siralla.


Nous nous retrouvâmes, contre toute attente, en plein milieu d’un lieu particulièrement paisible, sur une plage magnifique, sous un ciel nocturne brillant de mille étoiles et baignant les lieux dune douce lueur éthérée : le royaume de Lunia, la première strate du Mont céleste.

Après la tourmente des évènements des derniers jours, nous aspirions à un peu de calme et de repos, auxquels nous n’avions pu goûter depuis… plus loin que je me rappelle, mais peut-être bien depuis Sigil et le valet d’Ombre. Je décidais d’autorité de profiter de la douce clarté nocturne et du calme d’une mer limpide pour détendre mes muscles et prendre un bain de minuit. Erick, méfiant comme à son habitude, vit d’un mauvais œil ce manque flagrant de la prudence la plus élémentaire et se contenta de maugréer et de surveiller les alentours. Débarrassée de mes armes et de toute contingence matérielle, je profitais de la tiédeur de l’eau comme d’une bénédiction, offrant mon corps nu à la vue des étoiles.

Bien évidemment, il était hautement improbable qu’un repos même de quelques instants put nous être accordé. La silhouette de bateaux avec des hommes en armes à leur bord se dessina à l’horizon, visiblement prêts à aborder ces plages, et l’irruption de ces perturbateurs dans ce moment de félicité me plongea dans une ire noire.

Je sortis précipitamment et me rhabillais, décidés que nous étions à prévenir les autochtones de la menace qui allait les assaillir probablement pendant leur sommeil. Effectivement, quelques kilomètres plus loin se situait un petit village qui allait être pris totalement au dépourvu si ce n’est notre alerte afin de rallier les hommes en capacité de manier les armes.

Après avoir envoyé quérir des renforts à la cité voisine, nous prîmes la direction de la défense improvisée du petit village, afin de tenir l’assaut des guerriers, que nous parvînmes à repousser, dans une remarquable coordination d’archerie, de tactique de défense, de pièges de guerre et d’une bonne dose de hargne. Nous obligeâmes les dernières troupes à battre en retraite jusqu’à la plage où j’achevais le chef avant que celui-ci ne tombe sous l’emprise d’un sort de rage frénétique lancé par un sorcier resté à bord des bateaux. Il semble que ce dernier soit le véritable responsable de cette opération, et bien que quelque peu calmée d’avoir exterminé les responsables de l’interruption de mes ablutions nocturnes, je gardais en mémoire de faire à sort définitif à cet empêcheur de se baigner tranquille. Je ne suis pas tout à fait convaincue, sur cette affaire, que mes compagnons partageaient tout à fait mes motivations, mais nous étions d’accord sur l’objectif, à défaut.

C’est à ce moment que la cavalerie envoyée par la cité arrive, et nous soupçonne de faire partie des forces ayant assailli le village. D’humeur peu diplomate, nous faisons comprendre au capitaine du Silver Moon, force arborant un croissant argenté, symbole du royaume dirigé par l’intendant Erios, que nous ne sommes guère d’humeur à être traités autrement que comme les alliés providentiels et désintéressés qui ont sauvé un de leur village qu’ils ont eux-mêmes failli à défendre. Ils finissent par nous escorter jusqu’à la cité de Foi du Cœur. Le seigneur de la cité, Draenor, nous explique alors que de nouveaux chefs semblent avoir ligué ensemble les tribus pour entrer en guerre avec leur royaume, alors que des relations commerciales les liaient auparavant à la cité.
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeVen 8 Mai - 20:08

Part 15 : les réceptions de l'ambassadeur sont toujours réputées pour leur bon goût

Le seigneur Draenor, d’une lignée issue des elfes, nous invita, pour nous remercier, à résider quelques temps dans son château, ce que nous acceptâmes avec gratitude. Érudit, Draenor semblait notamment rompu à l’interprétation des signes astrologiques. L’observation des cieux soulevait inquiétude chez Draenor. La perte de l’influence des Dieux dans notre monde permettrait qu’ils ne puissent dorénavant empêcher le cœur de l’Un de battre. Dans les cieux, les trois parties du Premier semblaient menacées par une ombre, qui se révèle partout dans les étoiles, et sur les trois soleils principaux brillant dans ce ciel de nuit. À cette occasion, Erick nous révéla que le frère Tylus, responsable de la chute des temples, lui avait demandé de l‘aider à les désacraliser.
Draenor nous révéla également que lorsque les diables et les démons les plus anciens, notamment certains Yugoloth, seront unis, la chute du multivers commencera. Son arrière grand-père, Iskas de Draenor, s’est battu aux côtés des armées célestes sur Abeir Toril, contre les puissances sous forme draconique, il y a 400 ou 500 ans de cela. Cette bataille est dépeinte sur une fresque immense dans la salle principale du château, sur laquelle sont également reconnaissables : un homme aux côté d’une panthère d’ombre appartenant à la compagnie de Dorimar : Malik de Karnor ; un autre homme, Caramir, aux côtés d’un corbeau d’ombre ; et une femme aux nagas, prêtresse d’Apophis, danseuse des serpents et aux côtés d’un serpent d’ombre. La compagnie des ombres. Quelle étrange coïncidence qu’une telle fresque, sur laquelle figure l’un des héros de la bataille des cieux.

Lors de notre première nuit au château de Foi du Cœur, nous rêvâmes tous de la guilde du Crâne s’infiltrant parmi les armées de l’intendant pour capturer un « jeune », qui « sera bientôt entre nos griffes. Il sera la clé de notre succès ». Au cours de ce rêve, nous vîmes également un désert, et des gens qui arrivaient dans un palais pyramidal avec des colonnes corinthiennes, puis s’agenouillant devant sept statues de héros, certains des steppes, incarnant sept chemins. Une entité puissante gardait l’entrée de ce palais, nous empêchant d’en franchir le seuil au cours de voyage onirique.

Pensant que Loriol manifestait par ce rêve une fois de plus sa volonté de nous aider dans notre quête, nous entreprîmes de débusquer un espion au château. Trois personnes y manifestent des capacités magiques après analyse de Tora, et éveillent par conséquent nos soupçons. Parmi ces trois suspects, un homme semble porter particulièrement attention à cacher un anneau qu’il porte sous ses gants.
À la nuit tombée, Tora et moi tentâmes de nous infiltrer par le balcon dans la chambre de l’individu, mais une créature y montait la garde et nous fait repérer par la garde. Un archer me blessa, et j’emmenais Tora sur un autre balcon grâce à mes capacités, tout en envoyant ma cape tachée de sang sur un merlon des remparts. Malheureusement, l’alerte fut déclenchée et les chiens lancés repérèrent l’odeur du sang de ma blessure. Elerina, ignorant que Tora et moi étions responsables de l’effraction, tenta d’aider les gardes en ramenant ma cape pour la faire sentir aux chiens, ce qui nous compliqua la tâche. Nous tentâmes toutefois de retourner la situation à notre avantage en essayant de diriger les gardes et les chiens vers la chambre de notre espion présumé (la présomption d’innocence est une utopie lorsque c’est notre équipe qui instruit une affaire…). Erick joua le jeu et entra dans la chambre de l’individu, suivi d’une escouade de gardes. Il fut aussitôt assailli par un chat qui s’avéra être une créature de ténèbres, dont le sort fut rapidement scellé par le lancer d’une fiole de sable de radiance qui le réduisit en poussière. En revanche, l’espion au service de Pasifaë étant désormais découvert son anneau se manifesta sous la forme de tentacules noirs émanant du sol et des murs, qui tentèrent de tuer le porteur, vraisemblablement pour le faire taire. Tora réussit à dévier les tentacules afin de préserver la vie de l’espion, mais les tentacules eurent le temps de prendre possession d’un garde après l’avoir tué et lui firent prononcer les paroles suivantes : « Vous êtes sur mon chemin et je ne vous le pardonnerai pas ». Erick, tuant le garde pour faire taire la voix d’outre-tombe le possédant, fut maudit par Pasifaë. Son influence via l’anneau fut annulée dans l’instant en plongeant ce dernier dans une fiole de sable de radiance, mais trop tard pour éviter la malédiction. L’espion nous révéla qu’il avait été corrompu par le druide Ragnar, ayant également rallié les tribus insulaires. Celui-ci, par conséquent au service de La Ténébreuse, devait décidément être neutralisé. Je dois vraiment avoir un problème avec les druides, moi…
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Part 16 : Votre contentieux cosmique avec les druides s’élève à trois. Désirez-vous prendre un forfait ?

Nous décidâmes, à la faveur de la nuit, d’organiser une petite équipée qui avait plus de chances d’aboutir qu’un assaut massif, afin de frapper le druide uniquement, et non pas les tribus sous son emprise. Après avoir accosté, je fis un début de reconnaissance, et me rendis compte qu’un ensemble de trois îles reliées par des passerelles constituait la base d’opération du magicien. Son camp principal, sur l’île la plus au sud, semblait déborder d’activité, mais l’ile à l’est présentait une formation monolithique particulière et visiblement propice à d’éventuels rituels, dont l’un semblait d’ailleurs en préparation au vu de la formation nuageuse étrange au dessus d’icelle.
Nous nous dirigeâmes donc vers cette île, en plein milieu de cet immense cercle devenu un rituel ayant vocation à dédier le lieu à Pasifaë. L’intérieur du cercle, de plusieurs centaines de mètres de diamètre, était constellé d’ombres de formes diverses vouées à la défense du rituel. J’utilisais mon titre de Sombre pour tenter d’en rallier un maximum à mon étendard, et une partie d’entre elles, dévouées à un serpent à plumes d’ombre, se rangèrent à nos côtés et nous aidèrent à combattre les autres. Ce serpent à plumes semblait entrevoir un renouveau venir dans la hiérarchie des ombres, et ne voulait pas rater l’occasion d’en faire partie. Cette opportunité nous permit ainsi de passer la première vague de défense, que Tora verrouilla derrière nous par un immense mur de pierre afin que nous ne soyons pris en tenaille.
La seconde vague nous vit confrontés à des élites, contre lesquelles Erick chu, maudit une nouvelle fois par La Ténébreuse, de manière plus grave encore qu’auparavant. Malgré cela, je fonçais vers le druide en passant acrobatiquement mes adversaires pour l’occire rapidement. Malheureusement, même mort, la puissance du rituel continuait à se servir de son corps comme d’un catalyseur, via six créatures étranges l’entourant. Elerina décida alors d’emporter le corps toujours debout, en volant afin de l’extraire du cercle. Sitôt celui-ci en dehors du périmètre du monolithe, le rituel s’acheva dans un immense fracas, alors que Pasifaë s’apprêtait à faire irruption dans ce monde, l’immense tempête au dessus du monolithe prenant fin.

De retour à Foi du cœur, le seigneur Draenor nous apprit qu’il était en fait arpenteur de l’ombre, l’homme au corbeau dont l’ancêtre figurait sur la fresque dans la salle principale du château. Il accepta de m’enseigner une partie de son savoir, me permettant d’atteindre un nouvel échelon dans la hiérarchie des ombres. Ce temps allait être nécessaire à Erick pour se rétablir de ses blessures, mais simultanément, le temps nous pressait car nos ennemis allaient mettre à profit tout délai de notre expédition pour fomenter des plans de plus en plus élaborés afin de mieux nous entraver…
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeVen 8 Mai - 20:09

Part 17 : D'ici à Thebestys, ça fait loin ?

Nous décidâmes de ne prendre que 3 jours de repos afin qu’Erick soit suffisamment rétabli, mais sans pour autant que ce délai ne laisse trop de temps à nos ennemis pour s’organiser. Nous reprîmes ensuite notre voyage, en route pour Thebestys, afin de pouvoir obtenir plus d’informations en lien avec notre quête, à la Grande Bibliothèque, ainsi qu’auprès de l’un des trois incarnats de la destinée, Sagesse .
Pour cela, Draenor nous ouvrit un portail qui menait en Outreterre, au sein d’un petit bois non loin de la cité d’Excelsior. Après une remarquable démonstration de décoordination, je tentais de négocier l’achat de chevaux auprès d’une caravane marchande tandis que Sin tenta quant à lui de leur en dérober. Le résultat fut le suivant : Sin s’étant fait repérer, il s’enfuit blessé en volant deux chevaux, et la méfiance éveillée des marchands et gardiens de la caravane nous permit d’acheter les chevaux nécessaires restant à des prix prohibitifs et non négociables… Remarquable. Afin de poursuivre dans cette voie, notre petite équipée allait juste après croiser le chemin d’un prêtre, après que celui-ci ait réalisé un rituel consistant à plonger des morts dans le fleuve de Ma’at, leur offrant ainsi les derniers sacrements. La moitié d’entre nous décida qu’il n’était pas sage d’aborder un inconnu alors que nous cherchions à ne pas nous faire repérer, tandis qu’Elerina décida de discuter rites mortuaires avec l’homme de foi.
Nous traversâmes ensuite à gué le fleuve en question, afin d’aborder le désert de roche, plus court chemin jusqu’à Thebestys.
À la suite de notre traversée, nous atteignîmes un petit village, premier village après le désert, et nous prîmes donc quelques chambres pour la nuit. Nous apprîmes, en écoutant quelques conversations, qu’une femme correspondant à Torana, la traîtresse des hommes-poussière à Sigil , semblait être passée peu de temps auparavant en compagnie de serpents de l’ombre. Nous engageâmes une conversation avec un homme étrange, vêtu d’une robe rouge et au crâne rasé, et accompagné d’un garde du corps d’apparence humaine, mais sous laquelle se cachait en fait un démon. Notre conversation sembla amuser l’homme autant qu’éveiller ses soupçons, et Sin les suivit lorsqu’ils se retirèrent dans leur chambre. Il les entendit distinctement dire : « L’alliance avec ton maître se fera. Ces individus ne sont que des détails mineurs. – Et pour le porteur de l’orbe ? – Oui, c’est un problème ». À ce moment, Sin se fit entendre, et le sorcier décida d’opter pour une mesure radicale : il ouvrit un portail vers le plan du feu, afin de le faire déferler dans le village, rasant l’auberge et calcinant une partie du village. Tora, restée à l’écart, se protégea grâce à sa magie. Quant à nous, notre fin eut été certaine si une intervention extérieure, probablement divine, nous sauva miraculeusement, manifestant la volonté de cette entité inconnue de pourvoir à notre survie.

L’alliance évoquée parlait bien de la coalition entre diables et démons, entre tanar’ri et baatezu, qui faisait écho à la prophétie de Draenor, à Foi du Cœur, disant que l’union des diables et des démons amènerait la chute du multivers. Quant au porteur de l’orbe, il ne peut s’agir que de Tyraslin et de l’orbe des ténèbres, qui semblerait être un obstacle pour cette alliance. Il paraîtrait après tout qu'empêcher cette union passe par l’orbe des ténèbres, qui n’est peut-être pas si secondaire qu’il semblait. Les orbes permettent d’accéder à la puissance des Dieux, mais sont-ils le reflet, l’écho de leur puissance, ou plutôt un relais de leur influence ? Nous aurions besoin d’en savoir plus pour comprendre le rôle exact de l’orbe des ténèbres dans cette affaire.

Poursuivant notre périple, nous arrivâmes à Thebestys, à l’entrée de laquelle des sphinx demandèrent à sonder nos pensées afin de connaître nos intentions. N’ayant rien de particulier à leur cacher, nous déclarâmes nos intentions réelles de trouver des réponses. Seul Erick tenta vraisemblablement un assaut mental contre un sphinx, car ce dernier fut piqué au vif et menaça Erick pour son outrecuidance d’avoir osé tenter contre un sphinx ce dont ils ont naturellement la plus grande maîtrise. Erick dû reconnaître son erreur, mais sembla intrigué par ces créatures.
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeVen 8 Mai - 20:11

Part 18 : Les nouveaux incarnats du Destin, et une vieille amie…

Thebestys, la cité du savoir, est sous l’égide de deux systèmes de lois : celui des hommes, et celui des sphinx. Mentir, ou voler un livre dans la bibliothèque, est puni de mort par les sphinx.

Au cours de nos déambulations dans le marché à l’entrée de la ville, je me fis dérober ma bourse par une jeune fille, que je tentais de suivre, mais avec peine, en raison de son extraordinaire agilité pour se faufiler dans la foule. Nous finîmes par la retrouver au fond d’une ruelle, sur un tas de bourses qu’elle avait dû dérober à quantité de passants. Elerina la reconnu pour ce qu’elle était : Vivacité, l’un des trois incarnats de la destinée. Après avoir récupéré mon bien, et quelques autres au passage [MJ : nous n’avons toujours pas eu le contenu exact de ce loot… ^_^], nous la suivîmes jusqu’à une sorte de monastère, où elle nous sema. Approchant avec précautions, nous finîmes par traverser plusieurs couloirs et arriver dans une immense salle située sous le monastère, où deux incarnats de la destinée semblaient nous attendre, Vivacité et Sagesse. Force, qui montait la garde à l’extérieur, nous rejoignit à ce moment.
Ils nous expliquèrent qu’ils sont les représentants de Dyoné, la destinée, et qu’ils ont participé à la bataille des cieux. La légende veut que la dernière création de l’Un, la Mort, scella son destin, car les Dieux s’en servirent contre lui, pour le tuer. Les fils de l’Un s’emparèrent des parties de son corps, et créèrent les peuples, avec les fléaux, car ils ne voulaient pas que les peuples soient leurs égaux. Ils créèrent le Livre des Fatalités, qui concentre le pouvoir des fléaux apposés à leurs peuples. Certains dieux mineurs n’étaient pas d’accord avec cette pratique, et s’engagèrent pour ces peuples : Solon, le savoir, qui fut puni, ainsi que Loriol, le rêve. Les Dieux avaient besoin des peuples, leur anima, mais Dyoné contra le Livre des Fatalités et accorda la destinée aux peuples. Les cultes furent ensuite créés, pour accompagner les peuples.

Les trois incarnats nous annoncèrent également que leur rôle s’achevait, et nous proposèrent de devenir les nouveaux agents du destin, de ne plus être au service des plans des Dieux, mais au service des peuples. Ils nous révélèrent que chacun d’entre nous était, sans en être nécessairement conscient, sous la tutelle d’une divinité qui avait un œil attentif sur celui sur lequel elles avaient jeté leur dévolu : Pasifaë, la Ténébreuse pour Erick, Diké, la Justice pour moi, Attale, le Voyage pour Elerina, Eurynome, la Mort pour Tora et *** manque l’info ! pour Sin.

Les incarnats nous annoncèrent que l’Un allait revenir, mais que ça n’était pas par nous qu’il allait le faire. Mes conclusions précédentes semblaient erronées, après tout. À présent, l’Un était corruption. Les abominations étaient le résultat de son influence : la possibilité de créer lui avait été prise par ses fils, et il ne pouvait par conséquent plus rien créer. Chaque Dieu œuvrait depuis pour influencer l’Un, Pasifaë notamment l’avait déjà fait. Mais l’Un ne serait jamais ce qu’il avait été auparavant, et nous pourrions avoir un rôle à jouer dans ce qu’il allait devenir. Peut-être avons-nous le pouvoir créateur que les Dieux ont perdu ? De manière cryptique, les incarnats nous annoncèrent que la réponse était dans le désert. Quant à l’enfant d’Elerina, il était autre chose, son rôle autre…

Le choix effectué, nous fûmes alors détachés de l’influence des divinités qui nous suivaient et nous observaient, pour rentrer dans le giron de Dyoné, la Destinée. Il était désormais évident que tous autant que nous étions, n’étions plus sous les ordres de quiconque, ni en charge d’une mission au service de qui que ce soit. Seules nos propres décisions allaient désormais guider nos pas et nos choix, et notre raison d’être.

Les trois incarnats joignirent leurs mains, desquelles une flamme jaillit, les plongeant en transe. Le moment était venu de décider si nous voulions, ou non, devenir les nouveaux incarnats du Destin. Après une brève réflexion, et chacun pour des raisons qui lui sont propres, nous acceptâmes tous. Ce fut l’occasion pour chacun d’exprimer les raisons de sa participation à cette équipée, et ses motivations, Erick étant particulièrement inquiet sur mes motivations et plus précisément mes velléités à la destruction et au chaos. Pour moi, la destruction fait partie de la création, le chaos représente le changement nécessaire à la survie. L’ordre seul ne permet pas au monde d’exister et de subsister, le chaos et la destruction sont tout autant nécessaires que la création et l’ordre. Toutefois, ma propension à ces tendances sembla continuer à préoccuper Erick, qui les trouvait trop manifestes et pas assez équilibrées chez moi.

Plongeant tout à tour nos mains dans la flamme, nous héritâmes alors du pouvoir des incarnats, qui prononcèrent ces paroles dans nos esprits : « Je te donne la Force, la Vivacité, la Clairvoyance. Soyez les héros de ce que nous avons été, les héros de ce chemin de tous les peuples qui ont été asservis ». La référence aux fléaux, apposés par les Dieux pour maintenir les peuples sous leur coupe, était flagrante.
Accompagnant ce changement, nos apparences physiques subirent également une transformation, nous marquant définitivement comme les agents de Dyoné. Pour ma part, ma chevelure blonde prit une teinte clair de lune, comme reflétant la lueur argentée de la lune s’y baignant, et contrastant fortement avec mes globes oculaires désormais d’un noir insondable sauf la lumière de milliers d’étoiles semblant en émaner pour ceux y plongeant leur regard.

Nous eûmes peu de temps pour nous remettre de cette transformation, les serpents de l’ombre à nos trousses déferlant littéralement dans la pièce, et profitant de la transe et la faiblesse des trois incarnats pour les abattre sans peine ni rémission. À leur tête, Torana, la prêtresse des Illuminés et traîtresse des Hommes-cendre se lança dans un duel magique avec Tora pour calciner toute la pièce. Le pur nombre des serpents de l’ombre nous surpassant grandement, nous procédâmes à une retraites stratégique et peu coordonnée vers la sortie, Erick tentant de couvrir notre fuite. Toutefois, Elerina et Tora mirent un point d’honneur à ne pas laisser Torana s’enfuir une fois de plus. Ce fut Tora qui, dans sa grande maîtrise du feu, eut le dernier mot, en immolant la prêtresse vivante tout en l’empêchant de plonger la pièce dans les flammes. Nous sortîmes ensuite rapidement du monastère, laissant les derniers effets de feu les incarnats du destin à la merci des serpents d’ombre, malgré l’utilité qu’ils auraient pu représenter pour nous guider plus avant dans notre quête.

À présent, nous n’avions que ce dernier indice pour nous guider : la réponse est dans le désert. Une caravane de marchands part de Pestemort dans peu de temps pour Siralla, et nous pourrions en profiter pour les escorter et aller là-bas chercher des réponses. Toutefois, nous avions tout d’abord promis à Erick de l’accompagner en terre des bêtes pour y retrouver son épouse, et nous le ferons.

Si les éléments que nous allons glaner lors de ces aventures ne nous apportaient pas plus de réponses, resterait la destination des carcers où se trouve l’oblitéré de la bataille des cieux. Et puis, Tyraslin, le détenteur de l’orbe des ténèbres…
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeVen 8 Mai - 20:11

Chapitre 3 : Les choix du Destin

Interlude :
Bien que notre objectif principal, en venant à Thebestys, ait été les incarnats du Destin, la Grande bibliothèque constituait également un moyen d’obtenir de plus amples informations sur les sujets nous préoccupant. Nous pûmes ainsi glaner une quantité non négligeable d’informations avant que l’enquête des autorités sur les troubles ayant eu lieu au monastère ne nous oblige à nous faire un peu oublier…
Et puis, le coffre vivant de Rapidité semble avoir quitté la ville de son propre chef. Il ne sert plus à rien de l’y chercher.

Voici un résumé des informations obtenus au cours de nos recherches :
Sur Solon : ses yeux sont cousus car après avoir volé la connaissance aux dieux, il fut condamné à ce que son regard la détruise. Il se cousit donc lui-même les yeux pour éviter la destruction de la connaissance qu’il avait rapportée aux hommes.

Sur les orbes : les orbes lumineux et ténébreux ont déjà été réunis une fois dans deux camps opposés et plusieurs d’entre eux furent détruits. En conséquence de quoi, le chaos fut relâché. Une information intéressante, est que la Mort n’a jamais créé d’orbe, car elle n’a jamais confié son pouvoir à personne. Par conséquent, l’orbe des ténèbres est celui de Pasifaë. Au temps pour moi qui espérait un temps me servir de son pouvoir pour m’affranchir de la malédiction de ma lignée… à son contact, n’importe qui tombera immanquablement sous l’influence de la Ténébreuse.
Plusieurs orbes furent réunis une fois dans l’empire des seigneurs-dragons, et ont servi lors d’un conflit sur plusieurs réalités. Depuis, ils n’ont plus jamais été réunis.

Sur Leto et ses serviteurs : il existe trois branches de serviteurs : les hospitaliers, les lumineux et les inquisiteurs. Ce dernier ordre date de la seconde tentative d’invasion démoniaque, et a été ravivé il y a 300 ans, probablement suite à la bataille des cieux.
La famille Draas comptait des dignitaires assez puissants dans cet ordre, ils étaient des nobles guerriers. L’un d’entre eux, Sophet Draas, était à la tête d’une faction de Sigil, les Greffiers, avant que la guilde du Crâne n’existe. Il a rejoint le Crâne et monté une armée par la suite.

Sur le Siralla : ce continent est connu pour ses épices uniques. Les marchands y auraient connu un conflit avec les esclavagistes, qui est à l’origine de l’exode des orcs. Les orcs sont d’anciens humains ayant eu un destin magique funeste.
Le Siralla était également le QG de la guilde du Scorpion.
Un clivage tribal a eu lieu avant un isolement de ce monde il y a 300 ans. Au même moment que notre monde fut isolé, sachant que chacun est réputé pour contenir une partie de l’Un, difficile de ne pas y voir un point commun. Les mondes isolés comme le nôtre sont ainsi pour isoler l’influence corruptrice de l’Un du reste du multivers et l’en protéger.

Sur les dragons : Il aurait existé autant de dragons que d’orbes. Il semble exister une relation entre chaque dragon et l’orbe correspondant (on peut sérieusement s’interroger sur les conséquences possibles de la présence d’Obsidian, lié à la Ténébreuse, sous le royaume de Thurim en Arcadia… En outre, le royaume de gemme est tombé car Lymsur, l’ancêtre de Thurim, a volé les 4 orbes élémentaires. Il est probable que les dragons puissent en vouloir à la lignée de Thurim et Tora). Les dragons sont liés aux plans médians et sont l’équivalent des anges dans les cieux. Le fils d’Elerina est la somme d’un demi-démon/demi-dragon et d’un ange, il est d’une certaine manière la somme des trois, sa nature et sa puissance méritent de s’interroger…

Sur Enoïa, divinité du mystère : le voile d’Enoïa protégeait le monde des vivants du monde des morts : il protège l’âme des morts de la lumière qui les détruirait. Certaines connaissances sont pour les morts, certaines sont pour les vivants. Comme les connaissances qu’elle détient sont interdites aux vivants, elle ne peut les transmettre directement, mais peut le faire par un augure. À charge à celui qui le reçoit de le comprendre.

Sur Thebestys et le mage rouge : certains savoirs ne doivent pas sortir de la bibliothèque. Pour les protéger, les créatures les plus puissantes d’Enoïa montent la garde : les sphinx.
Les connaissances sont partagées en deux dans la cité : les connaissances physiques, et les connaissances spirituelles. Entre les deux, le fleuve de la vie marque la séparation.
Le mage rouge originaire de Thay, dans les royaumes oubliés, qui a failli nous occire en ouvrant une porte vers le plan du feu a eu accès à des niveaux très difficiles d’accès des deux types de connaissances. Le démon qui l’accompagnait a eu un rôle non négligeable dans la localisation de ces connaissances. En effet, il existe des organisations mafieuses qui marchandent les connaissances. Elles peuvent ainsi avoir le pouvoir d’outrepasser les sphinx, notamment par les démons. Le savoir obtenu par le mage rouge était un savoir que seul un humain peut avoir, mais le démon l’a aidé à passer le sphinx. Il s’agit de connaissances sur le moyen de réunir les baatezu et les tanar’ri : le codex demonicum, que le mage a pu consulter. Il faudrait qu’à notre tour nous puissions avoir accès à cet ouvrage pour en savoir plus.

Sur Tyraslin : il est le nouveau seigneur des 5ème, 6ème et 7ème strates des diables, sur un ensemble de 9 cercles de l’enfer. Il a remplacé Uchmacht après la bataille des cieux, et semble peu impliqué dans les affaires diaboliques, étant nettement plus réservé que son prédécesseur (à moins que ses actions soient plus subtiles et moins visibles ?). Il fait le statu quo, et le mage rouge de Thay doit vouloir rompre cet équilibre. Il paraît vital d’empêcher ce mage de récupérer l’orbe.

Sur les carcers : ce lieu fait partie des plans inférieurs, et est gardé à la fois par des anges (les anges noirs) et des démons (les gardiens). Ils gardent ceux qui ont commis des actes déplaisant aux dieux ou ayant commis les actes les plus atroces. On ne peut y entrer que par des portails, mais pour en sortir, il faut des clés délivrées par les divinités.
Il y aurait eu une brèche mobilisant les gardiens et les anges noirs, habituellement occupés à empêcher les prisonniers de s’évader.

Sur le plan de Radiance : c’est là que se trouve l’une des forteresses célestes principales, la plus importante. Il existe des créatures (parmi lesquelles Amon) qui ne peuvent vivre que sur ce plan, et ne peuvent en sortir que pendant un temps limité. Elles servent à juguler les armées inférieures.

Sur Thémis le gris : lui aussi fut touché par les incarnats du Destin.
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeVen 8 Mai - 20:13

Part 19 : Au milieu des bêtes, réside le cœur de l’homme

Nous ne pûmes pousser nos recherches plus avant, malgré le peu de fruit de certaines d’entre elles. En effet, l’enquête sur les évènements survenus quelques jours auparavant au monastère commençait à se faire par trop présent à notre goût, et nous décidâmes de nous mettre au vert.
Et dans ce dessein, quel meilleur lieu que la terre des bêtes, où l’épouse d’Erick, ou à tout le moins son âme, était supposée résider ? Afin de ne pas déroger aux excellentes habitudes prises avec la manifeste incompatibilité de l’emprunt des portails et de notre habeas corpus, nous fûmes l’objet d’une attaque sitôt le pied posé en ces terres. Nos assaillants, une fois n’est pas coutume, n’étaient pas des serpents d’ombre, mais des gorilles, extrêmement agressifs et aux traits déformés par la corruption… de la Ténébreuse, bien évidemment. Ils semblaient doués d’une simiesque intelligence car leur attaque avait tous les aspects d’une embuscade. Un petit chimpanzé, une fois l’algarade achevée, nous fit des signes en restant à l’orée de la clairière par laquelle nous avions fait notre fracassante entrée. Elerina s’approcha, et tenta d’engager un ersatz de conversation para-linguistique, avant de comprendre que l’animal parlait notre langage, à l’instar des parangons représentant chaque espèce ici en terre des bêtes. Il nous demanda de l’aider à affronter le gardien qui était à l’origine de la corruption de la forêt et des animaux, et qui s’étendait également à la surface des arbres. Effectivement, une sorte de substance obscure semblait recouvrir les arbres et le sol, détruisant toute vie, sauf le brillant animal qui prétendait survivre en se nourrissant de baies à la cime des arbres. Mais depuis quand des baies poussent-elles au sommet des arbres ? L’intervention trop opportune du singe nous paraissait un peu trop fortuite et éveilla nos soupçons.
En chemin, nous croisâmes également un loup affamé, parangon de son espèce, et qui semblait ne pas apprécier le singe, qu’un sentiment réciproque animait.
Suivant les indications du chimpanzé, nous finîmes par trouver la source corrompue et qui alimentait les alentours. Au milieu de cette source, un étrange tourbillon semblait combattre contre la corruption, et Tora tenta d’aider par sa magie l’entité en lutte : un esprit de l’eau enfermé dans une barrière liquide le protégeant péniblement de la corruption l’assaillant de toutes parts. Pendant ce temps, le gardien de la source, un humanoïde étrange accompagné de gorilles nous attaqua, sentant notre odeur et déjouant nos tentatives d’embuscade. Le loup détourna l’attention des gorilles tandis qu’Erick entama le duel contre celle qu’il n’allait pas tarder à reconnaître.

Toutefois, notre véritable ennemi était ailleurs. Je sentais sa présence putride : le druide écorché ! Alimentant depuis le plan de l’ombre la source en corruption à partir d’une étrange amphore marquée d’un symbole mystérieux, il se jouait de nous et se gaussait bien de nos errements tout en cherchant à corrompre la forêt entière. Ni une, ni deux, je décidais de traverser le plan de l’ombre pour aller y chercher notre récurrent adversaire et ramener son infecte carcasse dans le plan physique, afin de pouvoir l’y combattre et l’empêcher de propager la corruption plus avant.
Faisant appel à la puissance du destin, je me transportais dans le plan de l’ombre au-dessus de son corps en décomposition afin de m’agripper à lui pour l’emmener avec moi auprès de mes compagnons. Malgré sa puissance, il ne put résister, et je mobilisais alors mes forces pour l’empêcher de regagner les ombres, pendant qu’Elerina fit entrevoir à ce suppôt de l’ombre la vindicte de Leto et sa lumière divine. Il ne fallut pas longtemps de ce traitement pour prestement trancher en deux le corps déjà cadavérique du druide et le désintégrer littéralement sous la lumière céleste du dieu majeur, en me brûlant passablement au passage. Qu’importe ! Se débarrasser de cet infâme cadavre ambulant valait bien ça, et c’est dans un déchirement écœurant que le druide disparut, non sans tenter de verser une dernière fois son infecte substance dans la source. Afin d’empêcher cet ultime acte de malfaisance, je m’interposais entre la source et le liquide noirâtre, une goutte de celui-ci tombant sur ma main et non le sol. Je rattrapai l’amphore et chus avec, prenant soin de faire écran de mon corps afin qu’elle ne se brise au sol. Exténuée, haletante, je restais allongée en tenant contre moi l’amphore comme mon bien le plus précieux, l’amphore contenant le sang de l’Un et qui m’avait désormais marqué de son influence. Le symbole qui ornait désormais le dessus de ma main droite était le même que celui de l’amphore. Un symbole oublié de tous, oblitéré de la mémoire des hommes par les dieux, et que nous étions peut-être les seuls à pouvoir reconnaître : le symbole du Premier. Une garantie de fatalité contre laquelle l’influence de Dyoné luttait et dont j’allais devenir le terrain d’opposition. Fi ! Seul un petit morceau du sceptre du druide subsista et vint clore l’amphore après que la corruption l’ait totalement réintégrée.
Libérée de l’emprise de la corruption, Suzy de Dorcha repris son apparence tandis qu’Erick, qui avait tout fait pour épargner sa dulcinée, la prit dans ses bras.
Arktos de Dorcha vint alors à notre rencontre et, afin de sauver sa fille, déclara qu’il la ramènerait de l’autre côté du fleuve des morts. Je lui confiais la seule chose qui pouvait permettre cet acte : la pièce frappée de Stigia que le valet d’ombre avait laissée. Le passeur que Tora et moi saluâmes respectueusement, emmena alors Arktos et Suzy de Dorcha, vers leur destin, celui de l’oubli et la sérénité pour l’un et la vie et la renaissance pour l’autre.
Ayant sauvé sa lignée, Arktos, avant de disparaître, déclara officiellement Erick son héritier légitime. Ainsi, la boucle est bouclée et chacun d’entre nous est bien un héritier des dix lignées des héros à présent, Sin excepté.
Nous apprîmes que le chimpanzé nous avait amenés ici afin que le gardien nous tue. Il était lui aussi corrompu et avait pactisé avec le druide pour qu’il l’épargne en échange de sa coopération. Par un fortuné hasard, le loup était fort affamé ! Quant à l’esprit de l’eau que Tora avait aidé, il se présenta sous le nom de Laïm, aquamancien, et proposa à Tora de la former dans les arts de l’élément liquide.

À présent, nous devions décider quoi faire du sang de l’Un, probablement issu de Son cœur. Pour cela, nous choisîmes d’aller en Siralla, là où réside Son esprit, afin d’en apprendre plus sur cette entité originelle et désormais corruptrice, que nous allions nommer la Fatalité. Car s’il fut l’Un, le Premier, privé de Sa puissance créatrice, Il n’était plus désormais que corruption et fatalité.
Et puis, la réponse est dans le désert…
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Lihin Cen Omen
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeJeu 8 Avr - 18:34

Part 20 : La Terre promise est toujours de l'autre côté du désert (Henry Havelock Ellis).

Nous décidâmes de rejoindre Pestemort, géographiquement antichambre des enfers, haut lieu de villégiature pour aventuriers en manque de repos du fait qu'un portail vers les démons y est ouvert en permanence, et tout ce qui peut passer par ce portail le fait…
Notre choix d'accompagner le marchand à direction du Siralla nous obligeait à cette étape, et nous ne fûmes pas déçus. Dès la nuit, Erick sentit un danger imminent sur la ville et nous enjoignit de la quitter toutes affaires cessantes. Un ersatz de filet magique, tel de ténébreux tentacules, était en train d'enserrer la ville et la nasse menaçait de se refermer, coupant toute issue, si nous ne réagissions pas promptement. Nous nous enfuîmes de l'auberge où nous résidions, avec toute la diligence que nos jambes permettaient, afin de franchir les remparts de la cité avant que la chape magique ne s'achève. J'emmenais pour ma part le compagnon le plus proche, à savoir Tora, au-delà des limites de la cité, via le plan de l'ombre, voyage qu'elle apprécie toujours à sa juste valeur, avec un petit coup de cœur pour la chape glaciale qui semble étreindre tout votre être lors de ce passage.
Tous nos compagnons arrivèrent par divers moyens à passer, même si un étrange ange noir vient à la rescousse d'Elerina pour l'emmener au-delà des remparts. Ce sauveur impromptu nous dit ne pouvoir s'engager dans la lutte entre les puissances, mais nous donna quelques renseignements sur les carcers, et notamment l'impossibilité d'en sortir sans clé spéciale octroyée par les Dieux majeurs et leurs envoyés, notamment les généraux elohims qui peuvent décerner des autorisations, si on leur donne de bonnes raisons de le faire.
Notre conversation fut interrompue par la vision d'un cavalier qui sortit de la cité à bride abattue. Avec discrétion et dextérité, je le rejoingnis et l'occis ; grand bien me prit car il était porteur d'un message indiquant notre fuite et demandant l'autorisation à son maître de nous poursuivre. Cette missive, signée Ymir, se terminait par un "Gloire à l'antédieu" énigmatique. Les scarifications rituelles du messager nous laissèrent à penser qu'il s'agissait d'un membre de la guilde du Scorpion. Ce serait donc Elim Draas, à nouveau à la tête du Scorpion, qui chercherait ainsi à nous nuire, nous qui l'avons gentiment ramené à la vie ? Erick, dans une vision, a vu celui voulant isoler la ville et il portait une bague de famille sigillaire.

Nous arrivâmes donc avec quelques heures d'avance sur notre programme à la crique où le navire marchand devait embarquer pour le Siralla. Sin, se faisant passer pour le marchand Shayol Ghool (d'ailleurs, n'est-ce pas vraiment lui, son prétendu employeur existe-t-il réellement ?), nous fit embarquer en nous faisant passer pour ses gardes du corps. Le spelljammer s'éleva dans les airs, avec toujours cette impression d'exotisme malgré les aventures incroyables que les dernières semaines nous avaient fait passer dans les plans.

Le voyage se passa bien évidemment sans évènement particulier. Au cours de notre sommeil, nous sentîmes que nos pensées dérivèrent vers des souvenirs très personnels, et notre force de volonté nous permit de nous rendre compte que nous fûmes espionnés mentalement par un individu fumeur de pipe. Ayant repéré ledit personnage auparavant sur le navire, nous entreprîmes de lui repayer sa visite de courtoisie par une non moins tudesque, mais plus tangible entrevue.
Un écart de perception assez net avec les gardes de l'individu sur notre capacité à obtenir une entrevue dégénère en une rixe sans gravité, un combat acharné où le garde du corps s'avéra être un rakshasa, un démon-tigre, que les blessures à l'âme que je me résolus à lui infliger via l'ombre afin de l'occire promptement ne mirent pas dans les meilleurs auspices.
Il fallut l'intervention du fumeur de pipe, qui s'avéra être le capitaine du navire et accessoirement adepte de Loriol, le Rêve, pour faire cesser l'altercation. Après une discussion cordiale malgré les circonstances peu propices, nous réussîmes à faire entendre notre volonté de garder nos souvenirs pour nous. J'offris, quant à moi, en signe de bonne volonté, une potion de vie au rakshasa afin de soigner les blessures à l'âme autrement irrémédiables. Celui-ci, ravalant son honneur, accepta mon geste en signe d'alliance, et allait s'avérer un allié précieux par la suite.

Au bout d'une semaine de voyage, nous arrivâmes en vue d'un monde de semblance proche du nôtre, en cela qu'il était également entouré d'une sorte de gangue l'isolant du reste du multivers. Contrairement à Arcadia, celle-ci était composée d'un ensemble mouvant de gigantesques léviathans entremêlés tel une maille serrée. C'est là où la qualité du capitaine trouve explication : c'est en passant par un rêve, comme un sentier invisible, que nous passâmes la barrière de léviathans et arrivâmes, enfin, au Siralla.

Le Siralla. Comment le décrire autrement qu'un monde où le désert prend tous les visages possibles tout en restant le désert ? Scindé en différentes coulées, haut-plateaux de jungle et océans, le désert est au cœur du Siralla. C'est dans le désert que l'esprit de l'Un s'exprime, et son rêve se retranscrit dans le désert.
Seul élément distinctif dans ce paysage, au milieu d'une cité en ruines, une immense colonne vertébrale sectionnée se dresse vers le ciel, tel le vestige du corps d'un antique dieu mort là et dont le squelette resterait le témoignage d'un autre âge.
Les nomades du désert sont un peuple aux coutumes particulières, et Sélim, moine de l'eau, se proposa d'être notre guide. Parmi eux, plusieurs groupes se distinguent :
• les Astieni, troubadours qu'il faut laisser parler en premier sous peine de grave offense. Dans sa tente, un Astieni est son propre roi
• les Gardiens des arcanes, détenteurs du savoir des sept tribus. Ils arborent le bâton de mémoire
• les Arpenteurs du désert
• les Archers des haut-plateaux, ou Wellan
• les Pêcheurs des grands fleuves
• les Cavaliers de plaines, ou hommes-chevaux
• les Oubliés de la jungle

Sachant que la guilde du Scorpion est originaire du Siralla, les nomades du déserts gardent un souvenir exécrable de cett période, et il est mal avisé de parler du Scorpion sous ce nom. Ils le nomment Oni.

Arma, des Astieni, est celui vers qui Sélim nous guida, Il nous conta une partie de leur histoire, celle de son peuple longtemps soulevé puis finissant par briser ses chaînes du joug du Scorpion. À la suite de ces évènements, certains, suivant la tradition, ont préféré rester ici, en Siralla. Les autres ont saisi les opportunités qui s'offraient à eux à ce moment et quittèrent leur monde natal, guidés par leurs propres croyances. Ceux qui restèrent furent affranchis des Dieux par un élu, qui était guidé par le Destin, et les a libérés de leur chaîne la plus importante, celle de l'asservissement des puissances.

L'héritage qui est le mien fut un poids extrêmement lourd à porter au milieu du désert, et malgré toutes les précautions que je pus prendre, me transformant en véritable bédouine sous plusieurs djellabas superposées, le soleil du désert ne tarda pas à prendre son tribut sur ma lignée et, gravement brûlée par l'impitoyable zénith, je dus être mise d'urgence aux mains des guérisseurs des nomades, inconsciente.
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Lihin Cen Omen
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MessageSujet: Re: Les aventures épiques de nos héros   Les aventures épiques de nos héros Icon_minitimeJeu 8 Avr - 18:35

Ici, li faut introduire la partie du rêve où vous étiez des esclaves, que je n'ai pas jouée, et de la rédaction de laquelle Cyril est chargé.
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